Le président russe Vladimir Poutine a salué dimanche, à l'occasion de la Pâque orthodoxe, le rôle «consolidant» de l'Eglise pour la société et la jeunesse. Le patriarche russe Kirill a soutenu son offensive en Ukraine.
Vladimir Poutine a exprimé sa "profonde gratitude" au patriarche russe Kirill.
Vladimir Poutine (à droite) a participé à la liturgie de Pâques dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
Pâque orthodoxe: Poutine salue le rôle «consolidant» de l'Eglise - Gallery
Vladimir Poutine a exprimé sa "profonde gratitude" au patriarche russe Kirill.
Vladimir Poutine (à droite) a participé à la liturgie de Pâques dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
«Je tiens à exprimer ma profonde gratitude pour votre travail infatigable et désintéressé visant à préserver les valeurs historiques, spirituelles, morales et familiales durables, à éduquer et à éclairer les jeunes», a déclaré M. Poutine dans un message après avoir pris part à la liturgie dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
«Pendant de nombreuses années, votre sage parole pastorale a servi à consolider la société (...) Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés à de graves défis, elle est particulièrement importante», a ajouté le président russe. La fête de Pâques est la célébration la plus importante du calendrier orthodoxe tant en Russie qu'en Ukraine.
Par le passé, Kirill, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, a justifié l'offensive en Ukraine en assurant que les peuples russe et ukrainien étaient des frères qui avaient été séparés de force, notamment par l'Occident. Un point de vue balayé par Kiev, qui dénonce un conflit impérialiste et post-colonial mené par le Kremlin et qui a multiplié les perquisitions et les poursuites visant des églises et prêtres jugés proches de Moscou.
Les autorités ukrainiennes ont aussi provoqué la colère de l'Eglise russe en annonçant, en plein conflit, l'expulsion des moines occupant actuellement le célèbre monastère de la Laure des Grottes de Kiev, qualifiée de «berceau» de l'orthodoxie russe. Le patriarche Kirill avait dénoncé en mars une mesure «monstrueuse».