Faits divers Paris: le PCF demande la fermeture d'une "maison close" de "prostituées en silicone"

AFP

20.3.2018 - 22:32

Une poupée gonflable dans un sex shop du Cap en Afrique du Sud, le 8 mars 2017
Une poupée gonflable dans un sex shop du Cap en Afrique du Sud, le 8 mars 2017
Source: AFP/Archives

Les poupées de taille presque humaine sont des "prostituées en silicone" et la "salle de jeu" est en fait, selon le PCF, une "maison close de nouvelle génération": les élus communistes vont demander la fermeture de cet établissement nouveau à Paris.

Le groupe communiste va proposer au Conseil de Paris, en séance cette semaine, de demander à la Ville "d'étudier les procédures juridiques" en vue d'une fermeture de l’entreprise Xdolls, dans le XIVe arrondissement, "première du genre sur le territoire français".

L'établissement discret, niché dans un appartement, "détourne la loi en proposant aux clients dans un lieu clos des prostituées en silicone", selon le groupe.

Selon Nicolas Bonnet-Oulaldj, l'établissement qui a été ouvert sous statut de "salle de jeux", propose des poupées louées à l'heure, qui "renvoient une image dégradée des femmes, avec des ambiances sonores qui peuvent évoquer le viol".

"Nous voulons une clarification par rapport à la loi", a ajouté devant la presse le président du groupe qui se prononce aussi pour la fermeture de l'établissement.

Interrogé sur ce vœu communiste, l'exécutif de la maire PS Anne Hidalgo s'est bornée à indiquer qu'il était "loin des préoccupations municipales".

"Vouloir interdire un commerce de fourniture d’objets sexuels, qui relève pourtant de la liberté individuelle entre adultes consentants, n’est pas légal", a réagi de son côté le président du groupe UDI-MoDem Eric Azière.

En ironisant : "On étouffe en France de cette hyper-réglementation qui interdit tout, à commencer par le plaisir ... 50 ans après mai 68 ... c’est un comble !".

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