CPI Peine confirmée pour Jean-Pierre Bemba

ATS

17.9.2018 - 17:03

Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin devant la CPI de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, mais les ennuis judiciaires ont continué d'entraver ses projets politiques.
Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin devant la CPI de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, mais les ennuis judiciaires ont continué d'entraver ses projets politiques.
Source: KEYSTONE/AP/FRANCISCO SECO

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé lundi la peine infligée en première instance à l'ex-chef de guerre congolais Jean-Pierre Bemba. Celui-ci a été condamné pour subornation de témoins dans le cadre de son procès principal pour crimes de guerre.

"La Chambre condamne Jean-Pierre Bemba à une peine de douze mois d'emprisonnement. Après déduction du temps qu'il a déjà passé en détention, la Chambre considère que la peine d'emprisonnement a été purgée", a déclaré le juge Bertram Schmitt. Ce dernier a réimposé une amende de 300'000 euros.

Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin devant la CPI de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, mais les ennuis judiciaires ont continué d'entraver ses projets politiques.

Dans son procès général, l'ancien riche homme d'affaires de 55 ans avait été condamné à 18 ans de prison en juin 2016 pour la vague de meurtres et de viols commis par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.

Quatorze témoins corrompus

Dans une affaire inédite pour la juridiction, M. Bemba a été condamné par la CPI en 2017 à un an de prison et 300'000 euros d'amende pour subornation de témoins dans le cadre de son procès.

M. Bemba avait été reconnu coupable d'avoir corrompu 14 témoins, présenté de fausses preuves et sollicité la déclaration de faux témoignages.

En liberté provisoire après avoir passé plus d'une décennie au centre de détention de la CPI à La Haye, l'ancien vice-président congolais traîne avec lui cette condamnation connexe qui lui a valu d'être définitivement exclu par la Cour constitutionnelle de son pays de la présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC).

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