Grande-Bretagne Plus de 200 arrestations à Londres

ATS

16.4.2019 - 21:26

Le mouvement Extinction Rebellion revendique notamment la proclamation d'un «état d'urgence climatique et écologique».
Le mouvement Extinction Rebellion revendique notamment la proclamation d'un «état d'urgence climatique et écologique».
Source: KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN

Un total de 209 personnes ont été arrêtées à Londres, a annoncé mardi la police londonienne au lendemain de la première journée de blocages organisés par le mouvement Extinction Rebellion. L'organisation réclame un «état d'urgence écologique».

Né au Royaume-Uni, ce mouvement devenu international a entamé lundi une semaine de protestations. Plusieurs milliers de personnes ont ainsi bloqué cinq lieux emblématiques de la capitale (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge, Parliament Square et Piccadilly Circus).

Sites occupés

Dans la nuit de lundi à mardi, des manifestants ont continué d'occuper quatre sites (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge et Parliament Square) même si, selon Scotland Yard, ils étaient uniquement autorisés à rester dans la zone de Marble Arch.

«Il y a eu 209 arrestations au total», «la majorité» pour violation de l'ordre public et entrave à la circulation, a expliqué la police dans un communiqué. Ce nombre inclut cinq militants arrêtés après avoir dégradé l'entrée du siège du géant pétrolier Royal Dutch Shell.

Selon James Fox, porte-parole d'Extinction Rebellion, les arrestations ont «majoritairement» eu lieu sur le pont de Waterloo, où des manifestants «se sont attachés à des véhicules, entre eux», notamment avec des cadenas en U à vélos.

«On va continuer d'occuper les lieux jusqu'à ce que le gouvernement nous écoute», a affirmé mardi matin James Fox. «Beaucoup d'entre nous sont prêts à sacrifier leur liberté pour cette cause».

Le service de bus de Londres a indiqué sur Twitter que plusieurs lignes du centre de la capitale étaient «toujours perturbées» mardi matin.

Etat d'urgence revendiqué

Au Royaume-Uni, Extinction Rebellion a trois revendications: la proclamation d'un «état d'urgence climatique et écologique», l'élaboration d'un plan d'actions pour «réduire à zéro» les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2025, et la création d'une «assemblée citoyenne» sur les questions de justice climatique.

Le mouvement a annoncé, dans le cadre de sa «rébellion internationale», des mobilisations dans 80 villes de 33 pays jusqu'au 22 avril.

Retour à la page d'accueil