Neuchâtel Policier parmi les étudiants: infiltration ou présence policière?

js, ats

22.5.2024 - 09:36

Un policier aurait infiltré la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) en se faisant passer pour un étudiant. Pour la police neuchâteloise, il ne s'agit «aucunement d'une infiltration mais d'une présence policière» en lien avec l'occupation de l'Université et le conflit au Moyen-Orient.

Selon Arcinfo, le policier a affirmé être un étudiant et n'a pas voulu signer la feuille de présence. Il a aussi refusé de décliner son identité pour savoir à quelle faculté il appartenait. Finalement, il est parti. (image d'illustration)
Selon Arcinfo, le policier a affirmé être un étudiant et n'a pas voulu signer la feuille de présence. Il a aussi refusé de décliner son identité pour savoir à quelle faculté il appartenait. Finalement, il est parti. (image d'illustration)
KEYSTONE

22.5.2024 - 09:36

«La police neuchâteloise observe les diverses actions qui se déroulent à l'Université, ceci dans le cadre de la mission générale de sécurité publique. L’objectif est de prévenir d’éventuels débordements entre militants d’un bord comme de l’autre», a expliqué mercredi à Keystone-ATS Georges-André Lozouet, porte-parole de la police.

«Dans ce cadre, des passages d’agents de la police neuchâteloise, en civil ou en uniforme sont effectués régulièrement aux endroits où se déroulent des actions dans l’espace public. Hier, un de nos agents s’est retrouvé dans une assemblée de la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN). Il a quitté les lieux à la demande d’un membre de cette fédération», a-t-il ajouté.

Selon Arcinfo, le policier a affirmé être un étudiant et n'a pas voulu signer la feuille de présence. Il a aussi refusé de décliner son identité pour savoir à quelle faculté il appartenait. Finalement, il est parti.

Selon la police, «les circonstances dans lesquelles cet agent s’est retrouvé à cet endroit font l’objet d’éclaircissements à l’interne», a ajouté Georges-André Lozouet. Comme une question a été posée au Grand Conseil sur ce sujet, la police ne s'exprimera pas davantage.

Le député socialiste Hugo Clémence a en effet posé une question au Conseil d'Etat pour savoir si le gouvernement «cautionne cette méthode scandaleuse» et quels motifs la justifient. Le Conseil d'Etat répondra lors de la prochaine session, soit le mercredi 29 mai.

js, ats