Suède Pour éviter de travailler, il appelle son propre numéro pendant 55 heures

AFP

7.9.2021 - 19:31

Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l'astuce de s'appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu'à ce qu'il soit démasqué par ses supérieurs.

Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l'astuce de s'appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu'à ce qu'il soit démasqué par ses supérieurs
Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l'astuce de s'appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu'à ce qu'il soit démasqué par ses supérieurs
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Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l'astuce de s'appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu'à ce qu'il soit démasqué par ses supérieurs.

«Au lieu de prendre des appels de clients, Andreas a appelé son propre numéro de portable personnel, ce qui a eu pour conséquence de le mettre en +occupé+ dans le système et que les appels entrants soient pris par quelqu'un d'autre», selon le rapport disciplinaire de l'autorité fiscale suédoise obtenu par l'AFP. 

Entre le 10 mars et le 5 mai, ce Suédois de 28 ans – qui risque jusqu'au licenciement – a appelé 32 fois son numéro personnel pour un total de 55 heures, soit sept jours de travail effectif en l'espace deux mois, note le fisc. «Certains de ces appels duraient parfois pendant des heures», selon le rapport.

Motivation «extrêmement basse» à travailler

Employé depuis mai 2020, il télétravaillait depuis janvier 2021 en raison de la pandémie. En avril, une de ses supérieures remarque qu'il passe des coups de fils inhabituellement longs par rapport à la moyenne des échanges fiscaux.

Questionné, l'employé finit par reconnaître que ces appels n'entrent pas dans le cadre de son travail, même si l'enquête interne montrera qu'il a continué à le faire à quatre reprises après cet entretien.

Convoqué de nouveau en mai, l'employé s'est défendu en disant qu'il avait une motivation «extrêmement basse» à travailler.