Procès Prison à vie confirmée pour le double assassinat de Payerne

gsi, ats

8.3.2022 - 13:28

La Cour d'appel du Tribunal cantonal vaudois a confirmé mardi la peine de prison à vie pour l'auteur du double assassinat de Payerne. Le 25 avril 2018, ce père de famille avait criblé de balles son fils aîné et sa femme, dont il ne supportait pas la séparation.

Une opération de police avait été engagée le soir du 25 avril 2018. (archives)
Une opération de police avait été engagée le soir du 25 avril 2018. (archives)
KEYSTONE

8.3.2022 - 13:28

Ce soir-là, ce maçon portugais de 53 ans était arrivé armé d'un pistolet et de deux chargeurs dans l'appartement de son ex-épouse. Après une altercation, un premier coup de feu était parti. Le père s'était ensuite acharné en tirant à trente reprises sur ses victimes. À cours de munitions, il avait pris la fuite chez des connaissances, avant de se rendre à la police durant la nuit.

Comme dans le jugement de première instance, prononcé en août dernier par le Tribunal de la Broye et du Nord vaudois, la Cour d'appel a estimé que cet homme devait être reconnu coupable d'assassinat, le crime le plus grave retenu par le Code pénal.

Expulsion aussi confirmée

Les juges ont estimé que la culpabilité du père de famille était «maximale» et que sa responsabilité était «pleine et entière», a rapporté 24 heures. Ils ont aussi confirmé une expulsion du territoire suisse, au terme de sa peine, pour la durée maximale de 15 ans, a indiqué à Keystone-ATS l'avocat de la défense Patrick Michod.

En faisant appel, Me Michod espérait que le crime soit requalifié en meurtre, avec une peine moins sévère que pour l'assassinat. Il avait notamment demandé aux juges de tenir compte des carences psychologiques de son client, dues notamment à une enfance traumatisante. Il dit «prendre acte de la décision», notant que les juges de deuxième instance ont presque intégralement suivi ceux de première instance.

L'avocat attend désormais d'examiner les détails du verdict pour se prononcer ensuite sur un éventuel recours auprès du Tribunal fédéral (TF).

gsi, ats