Mal en pointProcès de Mazan: accusé principal absent au moins jusqu'à lundi
ATS
11.9.2024 - 18:43
L'état de santé de l'accusé principal au procès des viols de Mazan, s'est «aggravé». Il ne pourra comparaître devant la cour criminelle de Vaucluse à Avignon «au mieux» que lundi, a annoncé son président mercredi.
11.09.2024, 18:43
ATS
«Son état de santé s'est aggravé (...) Il est dans l'incapacité de comparaître jeudi et vendredi. Je pense qu'il sera hospitalisé, pris en charge sur place. On ne pourra pas l'avoir au mieux avant lundi», a affirmé le président de la cour, Roger Arata.
Déjà dispensé lundi puis mardi de suivre les audiences en raison de douleurs intestinales, l'accusé était réapparu mercredi matin dans son box, visiblement très affaibli, les traits très tirés et en se tenant la tête dans les mains.
Expertise médicale demandée
Le président de la cour l'avait alors une nouvelle fois dispensé de suivre les débats et avait exigé qu'une expertise médico-légale soit effectuée dans la journée pour prendre une décision quant à la suite de ce procès où il comparaît aux côtés de 50 autres accusés, la plupart pour viols aggravés sur son ex-épouse à leur domicile conjugal de Mazan (Vaucluse) entre 2011 et 2020.
Faisant le point sur cette question vers 17h00 mercredi, après une courte interruption, M. Arata a cependant décidé que le procès allait se poursuivre les jours à venir, malgré l'absence du principal intéressé, afin d'essayer de tenir au maximum le programme prévisionnel très chargé de ce procès hors norme, prévu jusqu'au 20 décembre.
«On avisera»
«Demain matin, aucune difficulté pour qu'on continue et on avisera demain dans la journée pour les jours suivants», a estimé M. Arata. Plusieurs experts sont prévus jeudi et vendredi pour détailler les personnalités des quatre premiers coaccusés. Ils sont aussi censés être interrogés.
«La difficulté pour monsieur M. (le premier coaccusé qui devrait être interrogé, possiblement à partir de jeudi, NDLR), c'est que j'envisage difficilement de l'entendre sans l'accusé principal», a ensuite concédé le président de la cour, sous-entendant qu'une suspension du procès pourrait intervenir.