Migrations SOS Méditerranée a secouru 228 personnes en moins de 24 heures

ATS

13.2.2022 - 15:14

L'Ocean Viking, le navire de secours en mer de SOS Méditerranée, a recueilli 228 personnes dont 51 mineurs qui tentaient de rejoindre l'Europe dans de petites embarcations, lors de quatre opérations de sauvetage en moins de 24 heures, a indiqué l'ONG dimanche.

Image d'un bateau gonflable sur lequel des dizaines de migrants tentent de rejoindre l'Europe.
Image d'un bateau gonflable sur lequel des dizaines de migrants tentent de rejoindre l'Europe.
KEYSTONE/EPA/Flavio Gasperini / SOS MEDITERRANE

13.2.2022 - 15:14

La première intervention s'est déroulée samedi après-midi dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise, avec 93 personnes qui se trouvaient sur une embarcation en bois surchargée, a indiqué dans un communiqué l'ONG SOS Méditerranée, dont le siège est à Marseille.

Dans le courant de la nuit de samedi à dimanche, ce sont 88 autres migrants dont un bébé qui ont été pris en charge alors qu'ils se trouvaient sur une autre embarcation en bois surchargée, dans la zone de recherche et de sauvetage libyenne.

Dimanche matin, l'Ocean Viking, co-affrété par SOS Méditerranée avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a repéré dans la zone maltaise une nouvelle embarcation en bois qui menaçait de prendre l'eau. Les 22 personnes qui s'y trouvaient ont été amenées à bord.

La plus dangereuse du monde

Enfin, les équipe de SOS Méditerranée ont procédé dimanche matin à un quatrième sauvetage, toujours dans la zone maltaise, en prenant à leur bord 25 personnes qui se trouvaient dans un bateau en fibre de verre en détresse dans les eaux internationales. Parmi les 51 mineurs secourus, 49 étaient non accompagnés, a précisé l'ONG dans son communiqué.

Depuis sa création en 2015, SOS Méditerranée, association civile et européenne de recherche et de sauvetage en haute mer, a secouru 34'858 personnes avec ses navires, l'Aquarius d'abord, jusqu'à la fin 2018, puis l'Ocean Viking, à partir de 2019.

La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'agence onusienne y estime à plus de 17'000 le nombre de morts et disparus depuis 2014, dont 2047 l'an dernier.

ATS