Tempête KhanunCorée du Sud: 10'000 évacuations, centaines de vols annulés
ATS
10.8.2023 - 12:09
Plus de 10'000 personnes ont été évacuées par précaution, des centaines de vols et de trains ont été annulés jeudi à Busan, ville méridionale de la Corée du Sud, en raison de la tempête Khanun.
10.08.2023, 12:09
ATS
Accompagnée d'importantes précipitations et de vents violents, cette tempête, qui a balayé le Japon avant de se diriger vers le sud de la péninsule coréenne, a touché terre vers 09h20 (04h20 suisses). Elle devrait ensuite se diriger vers le nord de la péninsule, a déclaré l'Agence météorologique sud-coréenne.
Selon l'agence de presse Yonhap, aucune victime n'a été signalée jeudi après-midi.
Le premier ministre Han Duck-soo a appelé les autorités locales à s'assurer de l'évacuation de tous les habitants des régions à haut risque. Le ministère sud-coréen de l'Intérieur a appelé pour sa part la population à «s'abstenir de sortir jusqu'à la fin du typhon».
Des alertes au typhon ont été émises à travers tout le pays. Jusqu'à vendredi matin, des précipitations pouvant atteindre 500 millimètres sont attendues dans les régions côtières du nord-est et 100 à 200 millimètres à Séoul et ses environs.
330 vols annulés
La ville portuaire de Busan a été balayée par des vents violents, les rafales de vent soufflant jusqu'à 145 km/h. De nombreux magasins et cafés ont été fermés. De fortes pluies se sont par ailleurs abattues sur la capitale Séoul.
Au moins 330 vols ont été annulés jusqu'à jeudi, et les liaisons maritimes et ferroviaires interrompues, selon les autorités.
Des dizaines de milliers de personnes qui campaient à un rassemblement mondial de scouts, dans le sud du pays, avaient été évacuées mardi à titre préventif. Elles avaient déjà été frappées par une vague de chaleur la semaine dernière.
Plus de 40 personnes ont été tuées par des inondations et des glissements de terrain mi-juillet, en pleine mousson d'été.
En 2022, la Corée du Sud avait enregistré des pluies et inondations records qui ont fait 11 morts.
Le gouvernement avait alors indiqué qu'il s'agissait du niveau de précipitations le plus élevé depuis les premières statistiques établies il y a 115 ans, accusant le changement climatique.