Choc aux USA Un homme meurt, plaqué au sol par des policiers

ATS

29.4.2021 - 08:10

La police d'une ville de Californie a rendu publique mardi soir une vidéo montrant des agents plaquant au sol un homme durant plus de 5 minutes. Cette intervention s'est conclue tragiquement par la mort de l'interpellé.

La vidéo, tournée par la caméra-piéton d’un des fonctionnaires de police, montre les agents tenter de menotter Mario Gonzalez dans un jardin public, après que l’homme obèse et apparemment confus ne leur a pas tendu ses papiers d’identité.
La vidéo, tournée par la caméra-piéton d’un des fonctionnaires de police, montre les agents tenter de menotter Mario Gonzalez dans un jardin public, après que l’homme obèse et apparemment confus ne leur a pas tendu ses papiers d’identité.
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Keystone-SDA

Les circonstances du décès le 19 avril de Mario Gonzalez, 26 ans, à Alameda près de San Francisco, rappellent celles du meurtre de George Floyd l'an dernier à Minneapolis, asphyxié par la pression du genou du policier Derek Chauvin.

Une «urgence médicale» ?

La police d'Alameda a dans un premier temps affirmé que M. Gonzalez était mort d'une «urgence médicale», promettant une enquête transparente et indépendante sur les faits.

Mais la famille du jeune homme, un habitant d'Oakland, a catégoriquement rejeté cette explication, après avoir visionné la vidéo de l'arrestation. «Ce que j'ai vu est différent de ce qu'on m'a dit», a déclaré Gerardo Gonzalez, le frère de la victime, cité par la chaîne de télévision locale KTVU. «L'urgence médicale est due au fait qu'ils se tenaient sur son dos pendant qu'il gisait au sol.»

«Je n'ai rien fait»

La vidéo, tournée par la caméra-piéton d'un des fonctionnaires de police, montre les agents tenter de menotter Mario Gonzalez dans un jardin public, après que l'homme obèse et apparemment confus ne leur a pas tendu ses papiers d'identité.

Les policiers, pour le maîtriser, le plaquent alors au sol. L'un d'eux exerce une longue pression avec son genou sur l'omoplate de Mario Gonzalez, un autre appuyant avec son coude sur son dos.

«Je n'ai rien fait», gémit-il, alternant hurlements et râles, avant de perdre conscience. Constatant sa détresse vitale, les agents entament un massage cardiaque, en vain.