ParisUn homme mis en examen pour le meurtre d'une femme accréditée aux JO
AFP
16.8.2024
Un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi, soupçonné d'avoir tué une femme de 21 ans, accréditée aux Jeux olympiques, qui avait été retrouvée morte dans un appartement à Paris, a indiqué une source judiciaire.
AFP
16.08.2024, 00:04
Marc Schaller
L'homme né en 1975 avait été découvert dans la nuit de lundi à mardi par les forces de l'ordre «dans un état semi-comateux», selon une source policière, près du corps sans vie d'une jeune femme, dans un appartement du XVIIIe arrondissement de la capitale.
La victime, accréditée aux JO-2024 au Stade de France, présentait un hématome sur la pommette et du «sang au niveau du cou laissant présager la présence d'une plaie», selon la source policière.
Sa disparition après avoir assisté à la cérémonie de clôture dimanche soir avait été signalée lundi vers 19H25 au commissariat du XVIIIe arrondissement, selon cette même source.
«Une connerie»
Vers 23H00 lundi, la famille de la disparue avait informé les enquêteurs avoir reçu un SMS d'une connaissance indiquant que le compagnon de la jeune femme avait fait «une connerie».
A l'issue de sa garde à vue débutée mardi, le suspect a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour «homicide volontaire», a précisé la source judiciaire.
Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), «conformément aux réquisitions du ministère public», a ajouté la même source.
Son avocate, Me Clothilde Humbert, a dit à l'AFP constater «avec consternation les affirmations précipitées et erronées de certains médias, grandement préjudiciables à la manifestation de la vérité».
«Il convient d'attendre que l'instruction fasse son oeuvre dans un respect strict des principes fondamentaux de procédure pénale», a-t-elle ajouté.
L'homme est de nationalité nigériane, avait précisé une source policière.
Il travaillait dans la restauration dans le cadre des JO et n'a pu expliquer les raisons de son acte, selon le quotidien Le Parisien.
Les investigations sont menées par le 2e district de police judiciaire de Paris (DPJ).