«Spero Patronum» Un magasin «Harry Potter» géant ouvre à New York

ATS

4.6.2021 - 07:48

Affublés de chapeaux pointus et robes de sorciers de Poudlard, des centaines de fans ont avalé jeudi de la «Bièraubeurre» et pris la pose dans les chaussures de Hagrid le géant, lors de l'ouverture, à New York, du plus grand magasin consacré à Harry Potter.

Des centaines d'amateurs du plus célèbre des apprentis sorciers ont fait la queue des heures durant, sous la pluie, pour pouvoir être les premiers à découvrir les trois étages entièrement dédiés au monde imaginé par J.K. Rowling. «C'est vraiment magique», s'extasie Margaret Suarez, dont le petit ami est arrivé dès 06h00 du matin, quatre heures avant l'ouverture prévue.

Cette fan de 30 ans s'est rapidement décidée pour la baguette magique de la sorcière Bellatrix Lestrange et des figurines. «Dans mon coeur, je suis une sorcière», a-t-elle confié à l'AFP. «Je veux vraiment avoir une baguette et la personnaliser pour vivre mon monde imaginaire favori.»

Ouverture repoussée d'un an

Ruben Juarez, 27 ans, et sa femme, avaient fait le déplacement depuis le lointain Texas pour l'ouverture de ce magasin de 2000 m2, proche du célèbre Flatiron Building. «On est ravi d'être ici. J'aime tout ce qui concerne Harry Potter», a indiqué le jeune homme, écharpe rayée rouge et or de Gryffondor autour du cou.

Des policiers encadraient depuis la veille la longue file de fans, qui ont continué à arriver toute la matinée. A l'intérieur du magasin, ils étaient nombreux à prendre des «selfies» devant les téléphones rouges censés transporter sorciers et sorcières au ministère de la magie.

D'autres essayaient des maillots de Quidditch en tricot, dégustaient une «Bièraubeurre» au bar ou feuilletaient des exemplaires de ces romans vendus à un demi-milliard d'exemplaires dans le monde. «La Bièraubeurre, c'est comme du soda mousse, en plus épicé. Il n'y a pas d'équivalent, franchement», a expliqué Emilee Rodriguez, 21 ans.

Le magasin avait prévu d'ouvrir en 2020, mais la pandémie de Covid-19 avait retardé l'échéance. L'attente en valait la chandelle, a estimé Alexandra Ewing, 19 ans. «C'est le meilleur moment de ma vie».