Peut-être bien possible dans six ansLes États-Unis à deux heures de vol?
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8.10.2024 - 08:20
Venus Aerospace vient de dévoiler son projet de moteur supersonique, combinant la poussée élevée d'un moteur-fusée à détonation rotative avec la vitesse de croisière élevée d'un statoréacteur, dénué de pièces mobiles. Capable de résister à des températures très élevées et économe en carburant, il pourrait aider à relancer les vols supersoniques.
08.10.2024, 08:20
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Aux États-Unis, Venus Aerospace vient de dévoiler un nouveau propulseur sous la forme d'un statoréacteur, dans lequel l'air entrant est comprimé par la vitesse du moteur qui avance et non pas par des pales de turbine, comme dans un moteur à réaction. Outre sa résistance aux fortes chaleurs, il pourrait aussi se montrer très économique en carburant et atteindre la vitesse de Mach 6, soit plus de 7.350 km/h. Après la théorie, la pratique: un premier essai en vol, à bord d'un drone test, est prévu pour 2025.
L'ambition de Venus Aerospace est de pouvoir équiper un jour des drones et des avions de sa technologie supersonique. Son propre projet d'avion supersonique, le Stargazer M4, devrait ainsi être capable de voler jusqu'à 170.000 pieds d'altitude pour assurer des liaisons entre San Francisco et le Japon, ou encore Houston et Londres, en seulement deux heures.
Depuis la fin de l'exploitation du Concorde, en 2003, plus aucun avion de ligne supersonique ne vole dans le monde. Néanmoins, les projets de nouveaux avions capables de voler au-dessus de la vitesse du son se multiplient. C'est par exemple le cas de la start-up américaine Boom Supersonic avec l'Overture, un avion supersonique propulsé à l'aide de carburant 100% durable. Son aspect proche de celui du Concorde et sa promesse de rallier l'Europe aux États-Unis à une vitesse de croisière de près de 2.000 km/h laisse songeur. La start-up ambitionne en tout cas de réaliser ses premiers vols commerciaux d'ici 2030.
De son côté, la start-up suisse Destinus, souhaite faire voler d'ici 2035 des appareils à hydrogène liquide, sans la moindre émission de CO2, capables de relier Francfort à Sydney en seulement quatre heures, contre vingt heures aujourd'hui. Enfin, une société chinoise veut quant à elle proposer des trajets ultra-rapides dans l'espace. L'idée est de pouvoir ainsi relier deux grandes villes comme Pékin et Dubaï en seulement une heure.