Un «nombre croissant» d'objets non identifiés sont signalés dans le ciel depuis 20 ans, a indiqué mardi un responsable du Pentagone devant des élus américains. Il n'est toutefois pas allé jusqu'à confirmer la présence de vie extraterrestre.
Un «nombre croissant» d'objets non identifiés dans le ciel, selon le Pentagone
Selon le Pentagone, le nombre d'objets non identifiés dans le ciel est en augmentation depuis 20 ans, mais le renseignement américain ne confirme pas pour autant la présence de vie extraterrestre.
18.05.2022
Pour la première fois en plus de 50 ans, le Congrès américain tenait une audition publique consacrée aux «phénomènes aériens non-identifiés». «Depuis le début des années 2000, nous avons observé un nombre croissant d'objets non autorisés ou non identifiés», a déclaré Scott Bray, le directeur adjoint du renseignement pour la US Navy.
Le responsable a attribué cette hausse «aux efforts considérables» de l'armée américaine consacrés à «déstigmatiser l'acte de signaler les observations» et au progrès technologique.
Il a toutefois indiqué n'avoir rien détecté «qui puisse suggérer une origine non-terrestre» à ces phénomènes. Mais n'a pas non plus définitivement exclu cette possibilité.
Des phénomènes inexpliqués
En juin 2021, le renseignement américain avait déjà affirmé dans un rapport très attendu qu'il n'existait pas de preuves d'existence des extraterrestres, tout en reconnaissant que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliqués.
Certains pourraient s'expliquer par la présence de drones ou d'oiseaux créant la confusion dans les systèmes radars des militaires américains. D'autres pourraient découler de tests d'équipements ou de technologies militaires effectués par d'autres puissances, comme la Chine ou la Russie.
L'armée américaine et le renseignement cherchent surtout à déterminer si ces «phénomènes aériens non-identifiés» peuvent être liés à des menaces contre les Etats-Unis.
«Les phénomènes aériens non identifiés constituent une menace potentielle pour la sécurité nationale», a alerté l'élu démocrate André Carson, chef de la commission parlementaire à l'origine de l'audition. «Et ils doivent être traités comme tels.»