Jugé pour meurtre Un nouvel avocat pour Nicolas Zepeda à deux semaines de son procès

ATS

22.11.2023 - 21:44

Quelques jours après avoir perdu l'un de ses avocats, le Chilien Nicolas Zepeda en a engagé un nouveau, a-t-on appris mercredi auprès de ses avocats. Il sera jugé en appel en décembre pour l'assassinat présumé de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki en 2016.

Le Chilien Nicolas Zepeda a été condamné en avril 2022 en première instance à 28 ans de réclusion pour assassinat (archives).
Le Chilien Nicolas Zepeda a été condamné en avril 2022 en première instance à 28 ans de réclusion pour assassinat (archives).
KEYSTONE/AP NY/ESTEBAN FELIX

Me Sylvain Cormier, qui défend notamment les intérêts de Karim Benzema, assurera la défense de Nicolas Zepeda aux côtés de Me Renaud Portejoie, ont indiqué les deux avocats à l'AFP, confirmant une information du journal L'Est Républicain.

Me Julien Dreyfus avait dit vendredi ne plus assurer la défense de son client, sans pouvoir «ni commenter la décision qui a été prise, ni les circonstances dans lesquelles cette décision a été prise».

Ce changement intervient alors que le procès en appel du Chilien de 32 ans doit se tenir du 4 au 22 décembre devant la cour d'assises de Haute-Saône, à Vesoul.

En première instance, au printemps 2022 devant les assises du Doubs, Nicolas Zepeda, alors défendu par Me Jacqueline Laffont, avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle.

Bal des avocats

En février, son premier procès en appel avait été renvoyé après qu'il eut récusé son nouvel avocat, Me Antoine Vey, et sollicité Renaud Portejoie et Julien Dreyfus. Les deux avocats avaient demandé un délai afin de prendre connaissance de l'épais dossier, de plusieurs milliers de pages.

Selon l'enquête, Narumi Kurosaki, arrivée à Besançon à l'été 2016 pour y apprendre le français, avait rompu avec Nicolas Zepeda, qu'elle avait connu au Japon.

Il est ensuite venu la retrouver à Besançon, sans la prévenir, et a passé avec elle la nuit du 4 au 5 décembre. Des témoins disent avoir entendu des «hurlements de terreur» et un bruit sourd «comme si on frappait». Personne n'a plus revu la Japonaise au visage fin, alors âgée de 21 ans. Son corps n'a jamais été retrouvé.