Abus de fonctionUn policier utilise des informations confidentielles pour se faire de l'argent
tjb
28.9.2018
Les plaques d'immatriculation avec des combinaisons de chiffres particulières valent de l'or. Un membre de la police municipale de Winterthour s'adonnait à leur commerce, mais en recourant à des moyens prohibés – la sanction ne s'est pas fait attendre.
Les plaques d'immatriculation spéciales peuvent rapporter beaucoup d'argent – pour l'instant, la détentrice du record est la plaque «ZG 10». Dernièrement, cette plaque a été vendue aux enchères pour la somme de 233'000 francs. Mais d'autres combinaisons de chiffres ont déjà permis à leurs revendeurs d'empocher des dizaines de milliers de francs.
Dotée d'une approche libérale, la Thurgovie autorise ce commerce
Une idée dont un fonctionnaire de la police municipale de Winterthour s'est longtemps inspiré: il se lançait à la recherche de détenteurs de plaques d'immatriculation spéciales, leur faisait une offre d'achat et revendait ensuite les plaques en question en réalisant un profit, comme l'a rapporté le «NZZ» la semaine passée.
Jusqu'ici, tout est légal, car l'homme ne revendait que des plaques thurgoviennes, ce canton ayant une approche très libérale du commerce. La question était de savoir comment l'homme avait accès aux informations concernant les détenteurs de ces plaques. En effet, plusieurs des détenteurs des plaques tant convoitées avaient bloqué tout accès public à leurs informations.
Condamnation pour abus de fonction
Pour le policier, ce n'était pas un problème, car il effectuait ses recherches via le système d'information de la police. Un système pourtant exclusivement destiné à un usage professionnel.
Il a finalement été démasqué et fait désormais l'objet d'une condamnation pour abus de fonction, pour laquelle il doit payer une amende de 600 francs. En outre, le ministère public a demandé par ordonnance pénale l'application d'une peine pécuniaire de 20 jours-amendes (à 120 francs) avec sursis.
Cependant, l'affaire est loin d'être réglée pour le policier municipal, qui est toujours employé auprès des forces de l'ordre. En plus de la procédure pénale, il va désormais devoir se soumettre à une procédure disciplinaire mise en place par la police municipale de Winterthour. Son issue reste incertaine, comme l'a déclaré un porte-parole de la police au «NZZ».
Joseph James DeAngelo est accusé de 13 meurtres. Il serait le «Golden State Killer» qui a terrorisé la Californie pendant plusieurs dizaines d'années.
Photo: Getty Images
En plus des 13 meurtres dont il est accusé, l'homme de 72 ans aurait également commis une cinquantaine de viols. Cependant, il ne peut plus être poursuivi pour ces faits, car ils sont prescrits.
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Dans les années 70, Joseph James DeAngelo a travaillé en tant que policier, jusqu'à ce qu'il soit pris en flagrant délit de vol de matériel en 1979.
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Après l’enquête de la journaliste Michelle McNamara, la police a passé les échantillons d’ADN recueillis sur les lieux sur GEDmatch, base de données génétiques, qui a conduit à Joseph James DeAngelo. Il a été arrêté à son domicile de la banlieue de Sacramento en avril dernier.
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Une participante au procès honore la mémoire de Cheri Domingo et de son compagnon Gregory Sanchez. Le couple a été cruellement assassiné en 1981.
Le 18 août 1988, à Cologne, le preneur d'otages Dieter Degowski (à gauche) pointe un pistolet sur la tête de Silke Bischoff dans une voiture. Il y a 30 ans, trois personnes ont perdu la vie dans la prise d'otages de Gladbeck.
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Le 18 août, Dieter Degowski pose avec une arme dans un bus de Brême. Après le braquage de la banque, les gangsters changeront à plusieurs reprises de véhicule avant de se poster à un arrêt de bus de Brême-Huckelriede et de détourer un bus de ligne avec 32 passagers à son bord.
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Le 18 août, le deuxième preneur d'otages Hans-Jürgen Rösner accorde des interviews à la presse à Brême. Retransmises en direct, les interviews radio et télévisées des trois malfrats, qui étaient alors accompagnés de leurs otages, ont permis à la nation entière de suivre la situation.
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Le 18 août, à Cologne, des journalistes encerclent la voiture des preneurs d'otages. Avant la prise d'otages, il y avait déjà eu en Allemagne un débat particulièrement animé sur les limites du devoir d'information des journalistes.
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Par la suite, le Conseil de la presse décrétera l'interdiction d'interviewer les malfrats durant les événements.
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Des policiers font une déclaration dans un appartement situé au-dessus de l'agence bancaire de Gladbeck-Renfort, où les braqueurs se sont retranchés avec leurs otages.
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Ce qu'on reprochera surtout à la police, c'est de ne pas avoir mis un terme à la prise d'otages beaucoup plus tôt. Depuis, les autorités policières ont entièrement revu leur tactique d'intervention.
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La prise d'otages ne prendra fin qu'au bout de 54 heures, sur l'autoroute A3, à hauteur de Bad Honnef: la police finira par emboutir le véhicule des preneurs d'otages et s'ensuivra un échange de tirs.
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Au cours de la fusillade, la jeune Silke Bischoff, 18 ans (ici avec Dieter Degowski), est abattue par Hans-Jürgen Rösner.
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Un site commémoratif dédié à la jeune femme a aujourd'hui été aménagé derrière la glissière de sécurité de l'autoroute.
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Avec Emanuele de Giorgi, 15 ans, et le policier Ingo Hagen, 31 ans, elle est la troisième victime de la prise d'otages.
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En 2017, la peine d'emprisonnement à perpétuité de Dieter Degowski (à gauche) a été assortie d'un sursis. En février 2018, il a été libéré sous une nouvelle identité.
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Hans-Jürgen Rösner (ici dans le bus détourné de Brême), qui avait également été placé en détention, a lui aussi introduit une demande de libération.
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Il y a 30 ans, là où Brigitte Gräber vend aujourd'hui des roses au sein de sa boutique de fleurs «Grüne Oase», débutait un des crimes les plus spectaculaires de l'Allemagne d'après-guerre.
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La boutique «Grüne Oase», dans laquelle se trouvait autrefois l'agence bancaire, se situe au coin d'une galerie marchande délabrée du «Geschäftszentrum Nord». Avant, il y avait de nombreux magasins sur place, mais la plupart sont vides aujourd'hui. L'agence bancaire a fermé ses portes juste après les faits.
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