Tribunal fédéral Un voleur reste emprisonné jusqu'au bout

ATS

28.11.2019 - 12:04

Le comportement du détenu en prison a motivé en partie le refus de la libération conditionnelle (archives).
Le comportement du détenu en prison a motivé en partie le refus de la libération conditionnelle (archives).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN

Le Tribunal fédéral rejette la demande de libération conditionnelle d'un Algérien condamné à 24 mois. Bien qu'il ait purgé les deux tiers de sa peine, ses antécédents et son comportement en prison ne plaident pas en faveur d'une remise en liberté.

L'homme a été condamné en novembre 2018 par le Tribunal de l'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois pour vol en bande et par métier, dommage à la propriété, utilisation et tentative d'utilisation frauduleuse d'un ordinateur. La peine de 24 mois, assortie d'une expulsion du territoire suisse pour huit ans, a été confirmée par le Tribunal cantonal et le Tribunal fédéral.

Saisi d'une demande de libération conditionnelle pour le 2 juin 2019, le juge d'application des peines l'a rejetée. Une demande repoussée également par la justice cantonale. Cette dernière a tenu compte des antécédents pénaux de l'intéressé – onze condamnations entre 2011 et 2017 – et de l'avis du directeur de la prison. Ce dernier rapporte un comportement agressif envers le personnel ainsi que trois sanctions disciplinaires.

Dans un arrêt publié jeudi, les juges fédéraux estiment que leurs confrères vaudois n'ont pas excédé leur large pouvoir d'appréciation. Ces derniers ont estimé que le recourant ne s'était pas engagé à quitter la Suisse en cas de libération conditionnelle.

L'affirmation selon laquelle il aspirerait à rentrer en Algérie, à y travailler et à y vivre dans la maison familiale ne suffit pas à renverser le pronostic défavorable fondé sur ses antécédents et son comportement derrière les barreaux, conclut également la Cour de droit pénal. (arrêt 6B_1200/2019 du 19 novembre 2019)

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ATS