MiraculéUne barre de fer dans la tête: un ouvrier survit à un grave accident
Silvana Guanziroli
3.5.2019
Pour les médecins, c’est un miracle. Sanjay Bahe, un ouvrier du bâtiment indien, s’est empalé sur une barre de fer en tombant dans un puits. Le jeune homme, qui a survécu, se remet de sa mésaventure.
Cette chute horrible, Sanjay Bahe ne l’oubliera pas de sitôt. Il y a environ deux semaines, pendant des travaux dans la ville indienne de Balaghat, le jeune homme est tombé dans un puits. Mais son histoire ne s’arrête pas là. Lors de sa chute, son crâne a été transpercé par une barre de fer, qui est entrée au niveau de la tempe droite pour ressortir du côté gauche de son front.
En état de choc, ses collègues de chantier ont néanmoins réagi rapidement et alerté une ambulance, qui a immédiatement transporté Sanjay Bahe dans un état très critique au B.J. Hospital de Gondia. Une équipe de médecins dirigée par le neurochirurgien Pramod Giri s’est battue pendant 90 minutes pour sauver la vie du jeune homme. Et elle y est parvenue.
Les médecins ont pu retirer le corps étranger de sa tête sans toucher de vaisseaux sanguins vitaux. L’état de Sanjay Bahe s’est stabilisé immédiatement après la procédure. Et peu de temps après, l’homme était même de nouveau apte à communiquer.
Selon les médecins, l’ouvrier du bâtiment est en voie de guérison. Il a dû être pris en charge pendant un certain temps afin d’éliminer complètement les complications éventuelles. Mais à l’heure actuelle, Sanjay Bahe devrait être complètement rétabli.
Epidémie d’overdoses: un clan de milliardaires devant les tribunaux
Epidémie d’overdoses: un clan de milliardaires devant les tribunaux
Prescrits comme antalgiques par les médecins, les opioïdes sont responsables d’une forte dépendance. Trop souvent, les consommateurs américains continuent d’absorber par la suite de l’héroïne et du fentanyl.
Photo: dpa
Les chiffres sont dramatiques: au cours des dernières années aux Etats-Unis, selon les données du National Institute on Drug Abuse (NIDA), 115 personnes par jour sont décédées des suites d’une overdose d’opioïdes, dont des analgésiques, de l’héroïne et du fentanyl synthétique. «C’est beaucoup plus fort que l’héroïne, parfois 500 fois plus fort. Cela signifie qu’on n’a besoin que de très petites quantités et que celles-ci peuvent être envoyées par voie postale aux Etats-Unis», a déclaré Volkow.
Photo: AP Photo/Jacquelyn Martin
Le président américain Donald Trump a déjà érigé en «urgence sanitaire» l’épidémie d’overdoses aux opioïdes qui ravage le pays. Pour lutter contre ce fléau, il souhaite employer une méthode dure, selon de hauts responsables du gouvernement: certains trafiquants de drogue pourraient à l’avenir être condamnés à mort selon la volonté du président.
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Sur le terrain, des citoyens manifestent contre la politique américaine en matière de lutte contre les stupéfiants.
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Une bénévole collecte des seringues usagées dans un camp de sans-abris abandonné à Everett, dans l’Etat de Washington. Aux Etats-Unis, 70% des personnes qui développent une dépendance à l’héroïne ont commencé à en consommer par le biais d’analgésiques opioïdes prescrits.
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Les traitements médicaux existants, tels que la méthadone, produit de substitution administré ici à un patient, ne seraient utilisés que dans dix pour cent des cas. Ceci serait dû entre autres à un manque de ressources et d’offres de traitement ainsi qu’à une «terrible stigmatisation».
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Dans le Tennessee, un panneau fait la promotion d’une clinique de désintoxication. Aux Etats-Unis, deux millions de personnes sont considérées comme dépendantes aux opioïdes.
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Jeff McCoy (à droite) a reçu sur prescription de la Vicodin, un opioïde, il y a plusieurs années après une opération du dos. Au bout d’un an, ce chauffeur routier, qui a dû renoncer à son emploi en raison de problèmes de dos, avait développé une dépendance.
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Il a réussi à s’en défaire et est désormais homme au foyer.
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24 novembre 2001: un avion de Crossair s’écrasait dans la forêt
24 novembre 2001: un avion de Crossair s’écrasait dans la forêt
Le 24 novembre 2001, l’avion de la compagnie Crossair est attendu peu après 22 heures à l’aéroport de Zurich-Kloten, sur lequel la neige s’abat ce soir-là. La visibilité est mauvaise et l’équipage se prépare à atterrir. C’est alors que l’appareil percute un arbre à une vitesse de 118 nœuds à proximité de Bassersdorf. Après une cinquantaine de mètres, il s’écrase au sol, quatre kilomètres avant d’atteindre la piste d'atterrissage numéro 28.
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28 passagers et 5 membres d’équipage se trouvaient à bord de l’avion. Les premières investigations le soir du crash font état de 10 morts au minimum.
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Neuf des 33 occupants de l’avion, pour certains grièvement blessés, ont survécu au crash. Parmi eux, la conseillère nationale Jacqueline Badran et son partenaire en affaires Peter Hogenkamp. Les 14 personnes manquant à l’appel ont été retrouvées mortes le lendemain matin.
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Le matin suivant la catastrophe, on a pu faire un point sur la situation: 24 personnes ont perdu la vie dans l’accident; neuf occupants ont pu être sauvés avec des blessures plus ou moins graves.
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Le vol Crossair LX 3597 avait décollé le 24 novembre 2001 de l’aéroport de Berlin.
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Alors que l’avion atteignait sa destination à l’horaire prévu, le pilote n’a pas respecté l’altitude minimum préconisée lors des manœuvres d’approche.
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Des enquêteurs se rendent sur le lieu de l’accident.
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26 novembre 2001: des policiers inspectent l’endroit où est tombé l’Avro RJ 100 de la compagnie Crossair.
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Sous l’effet du choc et de l’incendie qui s’est déclaré immédiatement après, l’avion a été entièrement détruit, à l’exception du poste de pilotage.
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Le point d’impact à Birchwil. Les décombres s’étendent sur plusieurs centaines de mètres.
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Selon le Bureau d’enquête sur les accidents d’aviation, la cause principale du crash serait une erreur du commandant de bord de 57 ans, épuisé au moment de l’atterrissage.
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Le pilote a fait descendre l’avion trop bas, alors qu’il faisait nuit et qu’il neigeait; la tentative du pilote de reprendre de la hauteur a malheureusement échoué.
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Des erreurs techniques, de fonctionnement et d’organisation ont en outre été reprochées à Crossair.
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Mardi 27 novembre 2001: la police est sur les lieux du crash pour procéder à des opérations de nettoyage.
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Plusieurs jours après le drame, les travaux de déblaiement sont en cours. L’heure est aux explications.
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Six ans et demi après le crash, six cadres de la compagnie aérienne ont dû répondre de leurs actes devant le tribunal pénal fédéral.
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Ils étaient jugés pour homicide par négligence et blessures graves.
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Le fondateur de la compagnie Crossair, Moritz Suter, et le directeur général, André Dosé, se trouvaient également sur le banc des accusés. Un certain nombre de choses ont été reprochées aux accusés, qui ont toutefois été acquittés et ont même reçu une indemnité de procédure de 851'000 francs.
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24 novembre 2001: peu après le drame, le directeur général de Crossair, André Dosé (à gauche), et le président de la compagnie, Moritz Suter, informent l’opinion publique de la catastrophe qui vient de se produire.
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Dimanche 25 novembre, le président de la Confédération de l’époque, Moritz Leuenberger, se rend sur les lieux de l’accident, aux côtés de la conseillère d’Etat zurichoise Rita Fuhrer.
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Jeudi 29 novembre 2001: lors de la cérémonie d’adieu organisée à la cathédrale de Bâle en hommage aux victimes de la catastrophe, des membres du personnel naviguant de Crossair tiennent des roses à la main.
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Un an après le crash de l’avion, une plaque commémorative avec le nom des 24 victimes orne le monument fraîchement inauguré sur le lieu de l’accident près de Bassersdorf.
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