Humour éternelUne femme se lâche sur son avis mortuaire: «Je vous emmerde!»
La Rédaction de blue News
25.1.2024
Une annonce mortuaire a frappé l'attention des lecteurs du 24 Heures. Sur l'avis annonçant le décès d'une habitante de Renens, une citation de la défunte avait en effet de quoi laisser pantois: «Je vous emmerde!»
La Rédaction de blue News
25.01.2024, 16:02
25.01.2024, 16:04
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Pas de panique: les adieux de Paola ne sont pas une insulte à l'humanité avant le grand voyage. Cette habitante de Renens était «haute en couleurs», explique le 24 Heures. Il a donc semblé logique à ses filles de citer dans son avis mortuaire son expression fétiche...
L'une de ses filles explique d'ailleurs que cette citation est à interpréter avec humour. Originaire de Roumanie, sa mère lançait régulièrement «Je vous emmerde!» à ses amis et proches. Son accent et son intonation prouvaient à ses interlocuteurs qu'elle s'adressait à eux avec beaucoup de tendresse.
«Les personnes qui l’ont rencontrée la reconnaissent forcément en lisant l’annonce, ajoute-t-elle. Ma mère, c'était un sketch, elle nous faisait tellement rire». C'est donc sur ce dernier «coup d'éclat» que la défunte tire sa révérence à 77 ans.
Ces avis dont on se souvient
Si les avis de décès sont toujours très formels, il arrive que certains sortent du lot. Ce qui fait que l'on s'en souvient longtemps. Ainsi, d'aucuns se rappellent de celui d'une institutrice de Vouvry paru aussi dans le 24 Heures, en 2004.
Rédigé par la défunte, le message indiquait: «En effet, je suis morte d'une saloperie de cancer dû: à la cigarette, à la pollution des 40 tonnes qui me sont passés sous le nez du matin jusqu'au soir et au stress d'un excès de conscience professionnelle».
Plus loin dans son annonce mortuaire, elle ajoutait encore quelques traits d'humour bien sentis, avant de conclure: «Si mon faire-part devait un tant soit peu vous choquer, écrivez à saint Pierre, le courrier suivra».
D'autres encore ont su saisir cette dernière occasion de s'illustrer, à l'instar de ce Pulliéran, en 2008, qui indiquait: «Merci aux Alcooliques anonymes qui m'ont offert mes dix-sept plus belles années». Ou, enfin, de ce Parisien dont l'avis mortuaire mentionnait: «Appliquant avec tout le sérieux qu'il convient les usages du savoir-mourir (...) s'est éteint d'un souffle, sans bâcler son agonie, ni râle déplacé, conformément à la bienséance».