800'000 $ Une nonne qui flambait au casino avec l'argent de l'école condamnée

ATS

8.2.2022 - 01:27

Une religieuse octogénaire, qui a détourné plus de 800'000 dollars des caisses de l'école californienne qui l'employait pour flamber au casino, a été condamnée lundi à un an de prison. Elle s'était également offert des séjours touristiques coûteux avec l'argent volé.

La religieuse octogénaire a détourné plus de 800'000 dollars des caisses de l'école californienne qui l'employait pour flamber au casino (archives).
La religieuse octogénaire a détourné plus de 800'000 dollars des caisses de l'école californienne qui l'employait pour flamber au casino (archives).
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Keystone-SDA

La soeur, principale de l'école catholique privée Saint James à Torrance, dans le sud de Los Angeles, avait fait voeu de pauvreté, lorsqu'elle était devenue nonne voici plus de soixante ans. Mais elle a détourné pendant des années les chèques et autres versements destinés à l'école pour financer ses vices cachés.

«J'ai péché. J'ai enfreint la loi et je n'ai pas d'excuse», a déclaré au tribunal la religieuse de 80 ans, citée par le Los Angeles Times.

Une addiction aux jeux de hasard

Pour celle qui appartient à la branche américaine de l'ordre catholique des soeurs de Saint Joseph de Carondelet, les malversations qu'elle a commises constituent «une violation de ses voeux, des commandements, de la loi et, par-dessus tout, de la confiance sacrée que tant de gens avaient placée en moi».

Elle avait admis sa culpabilité dans cette escroquerie l'an dernier. Il a fallu un audit réalisé pour découvrir la fraude, que la principale de l'école catholique avait tenté de couvrir en ordonnant à ses subordonnés de détruire des documents compromettants.

Selon le Los Angeles Times, lorsque l'archidiocèse de Los Angeles avait demandé des comptes à l'accusée, cette dernière avait rétorqué que les prêtres étaient mieux payés que les religieuses et qu'elle pensait mériter une augmentation.

L'avocat de la nonne avait plaidé une addiction aux jeux de hasard et demandé que sa cliente soit autorisée à purger sa peine dans le couvent où elle est cantonnée depuis la découverte de ses malversations, en 2018.