Troisième cas en peu de tempsUne Suissesse grave son nom sur le Colisée: que risquent les touristes indélicats?
tchs/trad
17.7.2023
Une jeune Suissesse a été accusée d'avoir gravé ses initiales sur le Colisée de Rome. La jeune fille de 17 ans risque une lourde amende ou, dans le pire des cas, jusqu'à cinq ans de prison.
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17.07.2023, 12:09
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Dans l'emblématique amphithéâtre romain, les règles sont claires et les enfreindre peut coûter cher : en Italie, une touriste suisse de 17 ans a été accusée d'avoir endommagé le Colisée. Selon les médias italiens, son guide touristique l'a surprise en train de graver les initiales de son nom sur un socle. La jeune fille a été filmée en flagrant délit.
Comme le rapportent les médias italiens, la jeune fille de 17 ans, qui passe les vacances avec sa famille dans la capitale italienne, a été emmenée au siège de la police sur la Piazza Venezia, rapporte «20 Minuten».
Elle risque non seulement une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 euros - soit environ 14 500 francs - mais aussi une peine d'emprisonnement. En effet, le délit qui lui est reproché est passible d'une peine d'emprisonnement de deux à cinq ans.
Un cas similaire : un touriste bulgare dénoncé
Un incident semblable s'est produit récemment, lorsqu'un touriste bulgare, Ivan Dimitrov, qui vit à Bristol en Angleterre, a suscité l'indignation par ses actions, qui ont également été filmées : dans la vidéo tournée à la fin du mois de juin, on peut le voir en train de gratter un mur du Colisée.
L'homme a utilisé une clé pour graver son nom et celui de sa petite amie Hayley sur la pierre à l'intérieur du monument romain. Bien que Dimitrov ait demandé pardon pour l'incident, ses excuses sont plutôt étranges : apparemment, le touriste a déclaré qu'il ne savait pas que le Colisée était un édifice antique...
Dimitrov s'est excusé dans une lettre adressée au maire de Rome Roberto Gualtieri, à la ville et au procureur. L'avocat du vacancier a déclaré au journal romain «Il Messaggero» que son client était «le prototype de l'étranger qui croit avec désinvolture que tout est permis en Italie, même des actions qui seraient sévèrement punies dans son pays d'origine». Sa lettre visait bien sûr à aider le touriste bulgare à obtenir une peine plus légère.
Intervention des carabinieri
Quelques jours après la jeune Suissesse, un autre touriste, cette fois un étudiant allemand de 17 ans accompagné d'un professeur, a été dénoncé par les carabiniers romains pour avoir également vandalisé le Colisée.
À la demande du personnel de surveillance du «Parco Archeologico del Colosseo», les carabinieri sont intervenus, dénonçant et sanctionnant administrativement le jeune touriste, qui a été surpris et arrêté alors qu'il grattait un mur du rez-de-chaussée du monument, dégradant une partie de la maçonnerie.