«Carnage» Un conducteur de camionnette sème la panique à New York

Une personne a été tuée et au moins huit autres blessées lundi à New York après qu'un homme au volant d'une camionnette les a percutées en divers endroits de Brooklyn, selon la presse et la police, qui parle d'un «carnage» mais sans mobile «terroriste».

Keystone-SDA

14.02.2023, 07:28

ATS

La police new-yorkaise (NYPD) a rapporté lundi en fin de matinée avoir été confrontée au refus d'obtempérer d'un chauffeur de camionnette de location ayant percuté et renversé plusieurs piétons et cyclistes dans au moins deux quartiers de Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de la mégapole.

Des policiers ont tenté d'arrêter le véhicule qui a continué sa course, renversant en plusieurs endroits d'autres personnes, y compris en roulant sur des trottoirs, avant d'être pris en chasse et que le chauffard ne soit finalement interpellé.

Au total, neuf personnes --toutes des hommes-- ont été percutées, dont huit sont blessées, parmi lesquelles un policier, a détaillé dans la soirée le New York Times.

D'après ce journal et le média sur internet New York Daily News, un quadragénaire a succombé à ses blessures.

Sur les huit blessés, trois circulaient sur des vélos ou des cyclomoteurs électriques prisés des livreurs, selon la police.

Identité du suspect non divulguée

Lors d'un point de presse improvisé sur les lieux à Brooklyn dans la matinée, la cheffe de NYPD Keechant Sewell a évoqué un «carnage» tout en assurant qu'il n'y avait «pas d'indication concernant une implication du terrorisme» dans cette affaire.

La police n'a pas donné l'identité du suspect interpellé bien que la presse locale parle d'un sexagénaire d'origine asiatique connu des services de police, de la justice et de santé de l'Etat du Nevada.

Mais «nous savons pour l'instant très peu de choses sur cette affaire», a ajouté la patronne de la police de la ville de New York, profondément marquée par le terrorisme et ultra sensibilisée aux alertes en matière d'attentats.

D'ailleurs, les incidents de lundi matin sont survenus en même temps que l'ouverture d'un procès à Manhattan d'un Ouzbek qui risque la peine de mort pour avoir, le 31 octobre 2017, tué huit personnes qu'il avait volontairement renversées et écrasées au volant de son pickup, un attentat perpétré au nom du groupe jihadiste Etat islamique.