Autoroute A9 Quatre délits de chauffard en une semaine

Quatre conducteurs ont été flashés à des vitesses excessives «Via sicura» entre le 14 et le 21 juillet dans le canton de Vaud. Deux Suisses de 19 et 23 ans et deux Portugais de 31 et 52 ans ont été dénoncés. Pour l’année en cours, 46 cas de délits de chauffard ont été enregistrés, contre 40 cas pour 2021.

Keystone-SDA, nt, ats

26.07.2022, 14:07

26.07.2022, 14:26

ATS

Le 14 juillet, vers 20h11, un contrôle radar effectué à Saint-Livre, au lieu-dit «La Sapinière», a relevé qu’une voiture de tourisme roulait à une vitesse de 170 km/h (165 km/h après déduction) au lieu des 80 km/h autorisés. Le conducteur, un Suisse de 19 ans, domicilié dans le canton du Jura, a été dénoncé, annonce la police vaudoise mardi.

Le même soir, une voiture de tourisme s'est fait flasher sur l’autoroute A9, entre Aigle et Saint-Triphon, à 224 km/h (219 km/h après déduction) au lieu des 120 km/h autorisés. Le conducteur, un Portugais de 52 ans habitant en Valais a été dénoncé.

Le lendemain, vers 03h56, un de ses compatriotes, âgé de 31 ans et également domicilié en Valais, s'est fait pincer sur le même tronçon. Il roulait à une vitesse de 239 km/h (234 km/h après déduction) au lieu des 120 km/h autorisés.

Interdits de conduire

Enfin, le 21 juillet, vers 20h29, une voiture de tourisme roulait à une vitesse de 146 km/h (142 km/h après déduction) au lieu de 80 km/h autorisés lors d'un contrôle radar effectué à Bremblens. Le chauffeur suisse de 23 ans et domicilié dans le district de Morges a été dénoncé.

Ces quatre automobilistes ont été auditionnés en présence d’un avocat commis d’office. Ils ont reconnu les faits et se sont vu interdire de conduire. Des procédures pénales ont été ouvertes par le Ministère public.

Les polices vaudoises appellent les usagers à respecter les limitations. L’excès de vitesse est l’une des causes principales des accidents de la circulation faisant de nombreuses victimes.

Le délit de chauffard est passible d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans. Sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement, rappellent les forces de l'ordre.