«La confiance est rompue»Virée pour avoir mangé un sandwich au thon!
zis/Trad
21.2.2024
En Angleterre, une femme de ménage découvre un sandwich au thon en faisant le ménage, le mange et est licenciée par la suite. L'affaire suscite la stupéfaction.
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21.02.2024, 09:39
21.02.2024, 09:42
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En Angleterre, une femme de ménage a été licenciée après avoir mangé un sandwich au thon et au concombre laissé sur place. Les sandwichs n'étaient prévus que pour les employés d'un cabinet d'avocats, a expliqué l'entreprise de nettoyage pour justifier le licenciement.
Selon plusieurs médias, Gabriela Rodriguez aurait découvert le sandwich lors du nettoyage du bureau. Comme elle ne voulait pas le jeter, elle l'aurait mangé. Peu de temps après, elle a été licenciée.
Son ancien employeur affirme que personne n'a proposé le sandwich à Rodriguez: «J'ai décidé que votre comportement a entraîné une violation fondamentale de vos conditions contractuelles, détruisant irrémédiablement la confiance et l'assurance nécessaires à la poursuite de la relation de travail», a déclaré son employeur, cité dans un communiqué.
Protestation à coup de sandwichs
Selon le «Daily Mail», la valeur du sandwich était d'environ 1,50 franc. La femme de ménage, qui est mère célibataire, est elle-même est originaire de l'Equateur et a un besoin urgent de ce travail rémunéré environ 15 francs de l'heure. C'est pourquoi elle a déposé une plainte pour discrimination et licenciement abusif.
300 tuna sandwiches and 100 cans of tuna. That’s what we brought to city law firm, Devonshire Solicitors, to protest the sacking of Gabriela, an outsourced migrant cleaner and UVW member on grounds of "theft" of a £1.50 Tesco tuna sandwich.#tunagatepic.twitter.com/9Z7Cil69Ws
Après les premiers rapports des médias, Rodriguez a reçu beaucoup de soutien, certains militants se sont même rendus au bureau du cabinet d'avocats et ont déposé des boîtes de thon et des sandwichs. «Nous ne sommes pas la saleté - nous nettoyons», peut-on lire sur les pancartes.
Un syndicat veut maintenant soutenir Rodriguez dans son action en justice. Le président déclare au «Daily Mail» que des agents de nettoyage sont régulièrement licenciés pour des «raisons futiles». «Ils ne se seraient pas plaints si quelqu'un d'autre avait mangé un sandwich - et encore moins s'il s'agissait d'un avocat».