Grippe aviaire Grippe aviaire: «des centaines de milliers» de canards vont être tués en France

ATS

8.1.2021 - 12:50

Depuis décembre, "ce sont quasiment 400'000 canards qui ont été abattus dans le département des Landes (...) ça va être encore des centaines de milliers, c'est une certitude", a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur France Bleu Gascogne.
Depuis décembre, "ce sont quasiment 400'000 canards qui ont été abattus dans le département des Landes (...) ça va être encore des centaines de milliers, c'est une certitude", a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur France Bleu Gascogne.
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Des «centaines de milliers» de canards vont encore être tués en France, après l'extension des mises à mort annoncées jeudi par le gouvernement français. Celui-ci a invoqué le besoin «d'accélérer» contre un virus «hautement pathogène» de grippe aviaire.

Depuis décembre, «ce sont quasiment 400.000 canards qui ont été abattus dans le département des Landes (...) ça va être encore des centaines de milliers, c'est une certitude», a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur France Bleu Gascogne. Il s'exprimait quelques heures avant une visite auprès d'éleveurs touchés dans ce département qui est le premier producteur de palmipèdes gras.

Le ministre a reconnu «ne pas pouvoir dire» combien il restera de canards, sur les quelque 5 millions actuellement en cours d'élevage dans le département. «Mon objectif c'est qu'il en reste le plus possible (...) L'objectif, c'est de faire un dépeuplement massif pour contenir l'épidémie».

Créer «un vide sanitaire»

Plusieurs centaines de milliers de canards tués, c'est déjà «colossal, mais malheureusement ce n'est pas encore assez», a estimé M. Denormandie.

«Force est de constater qu'on n'est pas allé assez vite», a-t-il reconnu, justifiant les mesures annoncées jeudi, comme l'extension des mises à mort préventives, créant «un vide sanitaire autour des foyers qui va passer de 3 km à 5 km, ainsi que les «zones tampons» ou est interdite toute entrée ou sortie de volailles.

«Pour aller plus vite, il faut accroitre les capacités d'abattage et c'est ce que nous avons mis en place aujourd'hui avec notamment des réquisitions d'abattoirs, la constitution de plate-formes techniques ad hoc que nous créons pour l'occasion, avec de grosses capacités pour les mises à mort», a-t-il poursuivi.

Logistique complexe

Mais, a mis en garde le ministre, «abattre un élevage de canards, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, c'est un protocole sanitaire, c'est s'assurer que dans le transfert de canards il n'y ait pas le transfert possible du virus, c'est un protocole au moment où on tue les volailles».

Sur le plan des indemnisations des éleveurs, M. Denormandie a assuré que «dès la semaine prochaine les premiers acomptes vont d'ores et déjà être versés».

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