Nombre de pays musulmans entrent mardi dans la période du ramadan, assombri pour la deuxième année consécutive par la pandémie. Celle-ci a déjà fait un million de morts en Europe.
Un homme accroche une décoration du Ramadan lors d'une célébration du prochain mois sacré du Ramadan au Caire, en Égypte, le 11 avril 2021.
En Tunisie, alors que le précédent ramadan s'était déroulé sous confinement général, le gouvernement a dû cette année faire marche arrière sur l'allongement du couvre-feu à 19h et revenir ce week-end à un couvre-feu à 22h, face à une levée de boucliers.
Une vue générale montre la mosquée des Omeyyades dans la vieille ville de Damas, en Syrie, le 12 avril 2021. Le gouvernement n'a pas annoncé de nouvelles mesures ni de couvre-feu.
La réouverture des bars au Royaume-Uni ce lundi a fait plus d'un heureux.
L'Allemagne a franchi le seuil des 3 millions de contaminations. Angela Merkel rappelle que «la vaccination est la meilleure arme contre le virus».
LA vaccination continue en France, alors que le pays est frappé par une violente troisième vague et devrait atteindre la barre des 100'000 morts cette semaine.
Un homme accroche une décoration du Ramadan lors d'une célébration du prochain mois sacré du Ramadan au Caire, en Égypte, le 11 avril 2021.
En Tunisie, alors que le précédent ramadan s'était déroulé sous confinement général, le gouvernement a dû cette année faire marche arrière sur l'allongement du couvre-feu à 19h et revenir ce week-end à un couvre-feu à 22h, face à une levée de boucliers.
Une vue générale montre la mosquée des Omeyyades dans la vieille ville de Damas, en Syrie, le 12 avril 2021. Le gouvernement n'a pas annoncé de nouvelles mesures ni de couvre-feu.
La réouverture des bars au Royaume-Uni ce lundi a fait plus d'un heureux.
L'Allemagne a franchi le seuil des 3 millions de contaminations. Angela Merkel rappelle que «la vaccination est la meilleure arme contre le virus».
LA vaccination continue en France, alors que le pays est frappé par une violente troisième vague et devrait atteindre la barre des 100'000 morts cette semaine.
Le mois saint de la religion musulmane se déroulera, à partir de mardi ou de mercredi selon les pays, entre restrictions sanitaires et craintes de nouvelles contaminations, notamment sous l'effet de ses traditionnels repas festifs à la fin de la journée de jeûne.
Le jeûne du ramadan est l'un des cinq piliers de l'islam. Durant ce mois, les musulmans doivent notamment s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil.
Dans le pays le plus peuplé du monde arabe, L'Egypte (plus de 100 millions d'habitants), le ramadan débute ce mardi et, négligeant souvent le port du masque ou la distanciation physique, les Cairotes s'affairaient en nombre lundi à leurs derniers achats.
La veille au soir, des enfants grimpaient encore aux arbres pour y accrocher des guirlandes lumineuses et les commerces de proximité arboraient déjà les traditionnels «fanous», lanternes ramadanesques aux couleurs éclatantes.
«Ni rassemblements familiaux, ni prières»
En Tunisie, où le dernier ramadan s'est déroulé en plein confinement général, le gouvernement a dû cette année faire marche arrière sur l'allongement du couvre-feu à 19h et revenir ce week-end à un couvre-feu à 22h, face à une levée de boucliers.
Au Maroc, des mesures de restriction pour la période (extension du couvre-feu, interdiction de fêtes et de rassemblements etc...) ont été promulguées récemment.
En Syrie, où le conflit est entré en mars dans sa dixième année, le ramadan s'annonce morose, dans un pays en plein effondrement économique et en proie à une inflation galopante. Le gouvernement n'a pas annoncé de nouvelles mesures ni de couvre-feu.
«Ce ramadan n'est pas comme les autres. Il n'y a ni rassemblements familiaux, ni prière à la mosquée après l'iftar (le repas quotidien de rupture du jeûne, ndlr.), ni tentes, ni tables où est disposée la nourriture pour les pauvres comme le veut la tradition», assure Rima Qabalan, une mère de famille de la capitale jordanienne Amman.
Les autorités saoudiennes ont annoncé début avril que seules les personnes vaccinées contre le Covid-19 seraient autorisées à effectuer la omra, le petit pèlerinage à La Mecque, à partir du début du ramadan.
Objectif vaccinal atteint
L'Europe a franchi lundi la barre du million de morts du Covid-19, selon un comptage réalisé lundi par l'AFP à partir de bilans fournis par les autorités de santé.
Les 52 pays et territoires de la région (qui va à l'est jusqu'à l'Azerbaïdjan et la Russie) totalisent au moins 1'000'288 décès (pour 46'496'560 cas), devant l'Amérique latine et les Caraïbes (832'577 décès), les Etats-Unis/Canada (585'428 décès) et l'Asie (285'824 décès).
Les Britanniques ont ainsi réinvesti lundi terrasses de pubs et salons de coiffure grâce à une nette amélioration de la situation sanitaire en Grande-Bretagne permise notamment par une campagne massive de vaccinations.
Le Royaume-Uni a aussi atteint lundi, avec un peu d'avance, son objectif d'offrir avant la mi-avril au moins une première dose de vaccin contre le coronavirus à tous les plus de 50 ans et aux personnes les plus vulnérables ou exposées, a ainsi assuré le gouvernement.
Bientôt 100'000 morts en France
L'Inde en revanche, pays de 1,3 milliard d'habitants, a dépassé lundi le Brésil, devenant le deuxième pays le plus touché par la pandémie. Il a enregistré une augmentation rapide des nouvelles contaminations ces dernières semaines, portant le nombre total de cas à 13,5 millions, contre 13,48 millions enregistrés au Brésil.
L'Allemagne a pour sa part franchi le seuil des 3 millions de contaminations. «Cette troisième vague est peut-être la plus dure», a commenté lundi la chancelière Angela Merkel, rappelant que la vaccination était «l'arme la plus importante contre le virus».
Des allègements de restrictions sanitaires sont également attendus cette semaine en Italie, Irlande, Slovénie et Grèce.
La France, frappée par une violente troisième vague, dans une Europe qui connaît des situations contrastées, a dépassé lundi la barre des 99'000 décès depuis le début de l'épidémie, et devrait franchir les 100'000 cette semaine. Le nombre de malades en réanimation, qui continue sa progression, dépasse désormais les 5'900.