Soutien bienvenu Angela Merkel défend Laschet, en difficulté

ATS

5.9.2021 - 19:55

La chancelière Angela Merkel a pris dimanche la défense d'Armin Laschet, son dauphin conservateur, en difficulté dans les sondages à quelques semaines des législatives. Elle s'est exprimée lors d'une visite des zones inondées d'Allemagne.

Keystone-SDA

Angela Merkel s'investit dans la dernière ligne droite de la campagne, mettant sa popularité au service du chef de file des conservateurs,
Angela Merkel s'investit dans la dernière ligne droite de la campagne, mettant sa popularité au service du chef de file des conservateurs,
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M. Laschet, candidat du camp conservateur aux élections du 26 septembre, chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et responsable du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie «dirige avec beaucoup de succès le plus grand Etat d'Allemagne», a dit Mme Merkel pendant sa visite dans cette région des zones sinistrées par les inondations historiques des 14 et 15 juillet.

«Quelqu'un qui se montre capable de diriger un Etat comme celui-ci, est capable de diriger l'Allemagne comme chancelier», a-t-elle ajouté aux côtés de M. Laschet, désigné par la CDU pour lui succéder après 16 ans au pouvoir.

Or, contrairement à la chancelière qui jouit d'une popularité record – alors qu'elle quittera la vie politique après les législatives du 26 septembre -, M. Laschet est en pleine déroute dans les sondages.

Encore créditée de 34% en début d'année, l'union conservatrice CDU/CSU ne récolte plus que 20% des intentions de vote, selon un sondage publié jeudi par la chaîne ARD, contre 25% pour les sociaux-démocrates du SPD et leur candidat Olaf Scholz.

Dernière ligne droite

Mme Merkel s'investit davantage dans la dernière ligne droite, mettant sa popularité au service du chef de file des conservateurs, jugé peu crédible jusque dans son propre camp.

Elle lui avait déjà apporté le 21 août, lors d'un meeting à Berlin, un soutien ferme, se disant «profondément convaincue» qu'il lui succèderait à la chancellerie.

En juillet, M. Laschet, 60 ans, s'était montré hilare, quelques jours après la catastrophe, durant un discours empreint de gravité du président allemand Frank-Walter Steinmeier, suscitant l'indignation dans le pays et l'obligeant à présenter ses excuses.