Guerre en Ukraine Armes russes et pièces suisses : le Seco collabore avec les sociétés

fb, ats

17.7.2024 - 06:30

Le Seco a ouvert jusqu'ici plus de 50 procédures pénales administratives pour violation des sanctions contre la Russie. Berne collabore «étroitement» avec les sociétés suisses, notamment pour éviter que des pièces ne finissent dans des armes contre l'Ukraine.

Un militaire ukrainien transporte les restes d'un missile après l'attaque meurtrière russe sur la capitale ukrainienne Kiev, le 8 juillet dernier, qui a notamment frappé un hôpital pour enfants.
Un militaire ukrainien transporte les restes d'un missile après l'attaque meurtrière russe sur la capitale ukrainienne Kiev, le 8 juillet dernier, qui a notamment frappé un hôpital pour enfants.
ATS

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Depuis début mars 2022, soit juste après le début de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, «environ 300 cas de soupçons concernant des restrictions commerciales en lien avec les ordonnances Ukraine et Bélarus ont été signalés au Seco (Secrétariat d'Etat à l'économie), a indiqué ce dernier à Keystone-ATS.

Le Seco fait état de 56 procédures pénales administratives, dont 41 sont entrées en force. Il y a eu 26 décisions de non-lieu, 14 mandats de répression, ainsi qu'un prononcé pénal.

Le Seco était confronté à une récente enquête du Temps sur la présence de composants occidentaux, dont certains issus de sociétés suisses, dans les armements employés par la Russie, comme par exemple lors de l'attaque massive de missiles contre la capitale ukrainienne Kiev le 8 juillet dernier.