Proche-OrientArrivée à Jérusalem d'une marche réclamant la libération des otages
ATS
2.3.2024 - 22:20
Des milliers de manifestants sont arrivés samedi à Jérusalem à l'issue d'une marche de quatre jours destinée à mettre la pression sur le gouvernement israélien pour qu'il parvienne à un accord avec le Hamas sur la libération des otages retenus à Gaza.
Keystone-SDA
02.03.2024, 22:20
02.03.2024, 22:42
ATS
Cette marche a commencé près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, environ 15'000 personnes y participaient à son arrivée à Jérusalem.
«Ensemble, nous allons ramener (...) les personnes kidnappées à la maison», a déclaré à l'AFP Gabriela Leimberg, une ancienne otage du Hamas libérée lors d'une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien en novembre.
Les otages «sont la priorité numéro un», a insisté pour sa part Nadav Rudaeff, le fils de Lior Rudaeff, un otage âgé de 61 ans, auprès des manifestants, selon une vidéo diffusée par les organisateurs de la marche.
«Les otages et les familles des otages ne sont pas l'ennemi. L'ennemi, c'est le Hamas», a-t-il ajouté, en appelant la population «à crier aussi fort que possible avec nous: «'Ramenez-les à la maison maintenant'», slogan des familles des otages.
Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël qui a entraîné la mort de 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.
En représailles, Israël a juré «d'anéantir» le Hamas et lancé une vaste offensive terrestre et aérienne qui a fait plus de 30'300 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Encore 130 otages
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait face à une intense pression de l'opinion publique pour ramener en Israël les otages encore retenus dans la bande de Gaza.
D'après les autorités israéliennes, ils sont encore 130, dont 31 seraient morts, après la libération de plus d'une centaine d'otages en échange de 240 prisonniers palestiniens lors de la trêve de novembre.
Le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte tentent d'arracher un accord entre le Hamas et Israël, prévoyant une trêve de six semaines associée à une libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Selon un haut responsable américain, les Israéliens ont «plus ou moins accepté» les termes d'un accord «et un cessez-le-feu de six semaines pourrait commencer aujourd'hui à Gaza si le Hamas acceptait de libérer une catégorie bien définie d'otages vulnérables».