Assurance chômage en France Gabriel Attal: «Oui, on va continuer à réformer»

ATS

27.2.2024 - 10:05

Le premier ministre français Gabriel Attal a promis mardi de «continuer à réformer» afin de «réduire nos déficits». Il s'est dit favorable à ce qu'on «rouvre le chantier» de l'assurance chômage pour avoir «un modèle social qui incite davantage à l'activité».

Le Premier ministre estime également qu'il y a «une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d'emploi». (archives)
Le Premier ministre estime également qu'il y a «une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d'emploi». (archives)
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«C'est évidemment une priorité de réduire nos déficits, d'assainir nos comptes pour les générations futures (...) Oui, on va continuer à réformer», a déclaré le chef du gouvernement, interrogé sur RTL sur les critiques de l'ancien premier ministre Edouard Philippe à cet égard.

M. Philippe, à la tête de l'exécutif lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, a regretté lundi que la France «ne réforme pas grand chose». Il s'est inquiété de l'état des finances publiques et a appelé à considérer la dette comme une «obsession politique».

«Je le rejoins totalement dans le fait que c'est évidemment une priorité de réduire nos déficits», a répondu M. Attal, en marge d'une visite au Salon de l'agriculture. Il a confirmé être favorable «à rouvrir le chantier» de l'assurance chômage du fait du ralentissement économique qui devrait creuser les dépenses et ralentir les recettes.

Le Premier ministre estime également qu'il y a «une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d'emploi».

«Les partenaires sociaux sont en négociation jusqu'à fin mars. Donc, on fera le point dans les prochaines semaines. Moi, je suis favorable à ce qu'on puisse avancer sur cette question», a-t-il affirmé.

Dimanche, M. Attal s'était fait plus précis. «On est passé de 24 mois à 18 mois de durée d'indemnisation, on peut encore la réduire. On peut aussi accentuer la dégressivité des allocations, cela fera partie des discussions», avait-il indiqué.