Le Hamas durcit le tonAucun otage ne sortira «vivant» de Gaza sans «négociation»
ATS
10.12.2023 - 19:49
Le Hamas a prévenu dimanche qu'aucun des otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre et encore retenus dans la bande de Gaza n'en sortirait «vivant» sans négociation et sans «répondre aux exigences» du mouvement palestinien.
10.12.2023, 19:49
ATS
«Ni l'ennemi fasciste et sa direction arrogante, ni ses soutiens, ne pourront récupérer leurs prisonniers vivants sans un échange et une négociation, et sans répondre aux exigences de la résistance», a déclaré dans une vidéo Abou Obeida, le porte-parole des Brigades al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien.
Avant de voler en éclats le 1er décembre, une semaine de trêve avait permis la libération de 105 otages détenus dans la bande de Gaza, dont 80 otages israéliens échangés contre 240 détenus palestiniens des prisons israéliennes.
Le Qatar, qui avait assuré la médiation entre le Hamas et Israël, a indiqué que des efforts restaient en cours pour la conclusion d'une nouvelle trêve et la libération de nouveaux otages, tout en soulignant que l'offensive israélienne dans la bande de Gaza «rétrécissait la perspective» d'un succès.
«Nous n'avons pas d'autre choix»
Israël – qui n'a jamais publié de liste – a indiqué que 137 otages restent détenus dans la bande de Gaza, où son armée mène une offensive tous azimuts, marquée notamment par un pilonnage intensif – depuis l'air, la mer, le ciel – du petit territoire surpeuplé, gouverné par le Hamas depuis 2007.
Environ 240 otages ont été emmenés de force dans la bande de Gaza par les combattants palestiniens lors de l'attaque sans précédent qu'ils ont menée le 7 octobre dans le sud d'Israël, tuant environ 1200 personnes, majoritairement des civils.
Abou Obeida a affirmé que le combat se poursuivrait contre les forces israéliennes, dont les opérations militaires dans la bande de Gaza ont déjà fait, selon le ministère de la Santé du Hamas, près de 18'000 morts, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents.
«Nous n'avons pas d'autre choix que de combattre cet occupant barbare, dans chaque quartier, rue ou ruelle», a-t-il affirmé, «l'holocauste auquel se livre l'ennemi vise à briser la force de notre résistance (...) mais nous menons sur notre terre une bataille sainte».