Résolution de l'ONU Berne salue «un signe d'espoir» mais veut un cessez-le-feu durable

sn, ats

25.3.2024 - 16:46

La Suisse, qui a voté pour la résolution approuvée au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, salue «enfin un signe d'espoir» et «un premier pas». «Le cessez-le-feu immédiat devra sans attendre mener à un cessez-le-feu durable» a dit l'ambassadrice Pascale Baeriswyl.

L'ambassadrice suisse à l'ONU à Genève Pascale Baeriswyl affirme que l'application de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU liée à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza doit permettre de faire entrer davantage d'assistance humanitaire dans ce territoire palestinien (archives).
L'ambassadrice suisse à l'ONU à Genève Pascale Baeriswyl affirme que l'application de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU liée à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza doit permettre de faire entrer davantage d'assistance humanitaire dans ce territoire palestinien (archives).
ATS

Keystone-SDA, sn, ats

Cette étape doit aboutir à «un retour vers plus d'humanité» au Proche-Orient, a-t-elle affirmé lundi après-midi devant l'organe onusien. Elle a relevé que le vote montrait «l'importance» et le «poids» que les membres non permanents, comme la Suisse, peuvent avoir lorsque des blocages «perturbent» le fonctionnement du Conseil.

Berne a oeuvré «sans relâche» pour faire adopter la résolution, a-t-elle insisté, rappelant que la protection des civils constituait l'un des axes du mandat suisse au Conseil. «Il était grand temps» que l'instance atteigne un consensus sur la question d'un cessez-le-feu, estime l'ambassadrice. Pour autant, elle admet qu'un arrêt des hostilités immédiat ne constitue qu'"un premier pas».

La situation doit changer face aux bombardements quotidiens et aux menaces de famine et d'épidémies, demande Mme Baeriswyl. L'application de la résolution doit permettre d'acheminer davantage d'assistance humanitaire, de mieux soigner les patients et de rétablir les infrastructures médicales, selon elle.

Elle a rappelé que celle-ci demandait la libération «immédiate» et «inconditionnelle» des otages retenus par le Hamas. Elle a à nouveau appelé les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et à la communauté internationale d'oeuvrer à une solution durable à deux Etats.