Renvoi d'ascenseur Betancourt choisit son libérateur comme vice-président

ATS

11.3.2022 - 06:17

La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, candidate à l'élection présidentielle colombienne et ex-otage des FARC, a choisi comme colistier pour la vice-présidence le colonel qui l'avait sauvée en 2008, après six ans de captivité aux mains de la guérilla. Le scrutin a lieu le 29 mai.

Aujourd'hui à la retraite le colonel Esparza fut le «héros de Jaque», a souligné l'ex-otage, 61 ans, en référence à la célèbre opération de l'armée colombienne qui permit sa libération.
Aujourd'hui à la retraite le colonel Esparza fut le «héros de Jaque», a souligné l'ex-otage, 61 ans, en référence à la célèbre opération de l'armée colombienne qui permit sa libération.
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«J'ai dû choisir la personne que je considère comme le meilleur partenaire pour mener à bien cette mission contre la corruption: le colonel José Luís Esparza», a déclaré jeudi Mme Betancourt dans un entretien accordé au média en ligne Cambio.

Aujourd'hui à la retraite le colonel Esparza fut le «héros de Jaque», a souligné l'ex-otage, 61 ans, en référence à la célèbre opération de l'armée colombienne qui permit sa libération. «C'est quelqu'un en qui j'ai confiance, car il m'a sauvé la vie».

La Franco-colombienne a quitté une coalition centriste en janvier pour se présenter seule la présidentielle. Elle n'est cependant créditée que de 3 à 4% des intentions de vote, et reste un personnage relativement controversé en Colombie, où elle ne suscite guère de sympathie.

Sans «un seul coup de feu»

Le colonel Esparza a commandé l'opération complexe, montée par l'armée sous une couverture humanitaire, au cours de laquelle Mme Betancourt et 14 autres otages avaient été libérés sans violence des mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), autrefois la guérilla la plus puissante du continent sud-américain et qui a déposé les armes en 2016.

«Il s'enfonce dans la jungle, trompe les guérilleros et parvient à nous sauver sans tirer un seul coup de feu», a rappelé Mme Betancourt à propos de son sauveur.

«Sans doute suis-je un peu plus à droite qu'Ingrid. Mais le plus important est que nous sommes unis par la question sensible de la corruption», a commenté M. Esparza.