11-SeptembreBiden appelle à l'unité face au terrorisme, la «plus grande force»
ATS
11.9.2021 - 04:21
Le président américain Joe Biden a appelé vendredi les Américains à l'unité, à la veille des commémorations des 20 ans des attentats du 11 septembre. «Lorsque nous sommes les plus vulnérables [...] l'unité est notre plus grande force», a-t-il ajouté.
11.09.2021, 04:21
11.09.2021, 09:24
ATS
«C'est pour moi la leçon centrale du 11 septembre», déclare le président américain, filmé à la Maison-Blanche, dans un message d'un peu plus de six minutes.
Joe Biden et son épouse Jill se rendent samedi sur les trois lieux emblématiques des attentats du 11 septembre 2001: à New York, sur le site du Pentagone et en Pennsylvanie, où s'est écrasé un avion détourné par des djihadistes il y a vingt ans. Il n'est toutefois pas prévu qu'il prenne la parole en public lors des cérémonies.
«L'unité ne veut pas dire que nous devons tous croire la même chose, mais il est essentiel que nous nous respections, et que nous ayons foi les uns dans les autres», a encore dit Joe Biden dans son message vidéo à une Amérique profondément divisée.
Foi pas ébranlée, selon Johnson
Les auteurs des attentats djihadistes du 11 septembre aux Etats-Unis n'ont pas ébranlé la foi «dans la liberté et la démocratie», a pour sa part estimé le premier ministre britannique Boris Johnson dans un message vidéo à l'occasion de la commémoration de ces attaques.
«Ils n'ont pas réussi à diviser nos nations, à nous faire abandonner nos valeurs ou nous faire vivre dans une peur permanente», a poursuivi le dirigeant, lui-même né à New York, dans ce message vidéo qui sera diffusé lors d'un événement commémoratif au parc olympique de Londres samedi.
«Le fait que nous nous rassemblions aujourd'hui – dans la douleur mais aussi dans la foi et la détermination – démontre l'échec du terrorisme et la force des liens qui nous unissent», a-t-il insisté au sujet des attentats qui ont coûté la vie à 67 Britanniques.
Boris Johnson a évoqué le retour au pouvoir des talibans à Kaboul, 20 ans après en avoir été chassés par les Etats-Unis qui les avaient accusés d'abriter le chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, tué en mai 2011 au Pakistan.
Pour lui, «les récents événements en Afghanistan ne font que renforcer notre détermination à nous souvenir de ceux qui nous ont été enlevés, à chérir les survivants et à ceux qui sont toujours en deuil et à s'accrocher à notre foi en la liberté et la démocratie».