Péninsule coréenne Corée du Nord: le secrétaire américain à la Défense remet en garde Pyongyang

ATS

2.11.2017 - 12:42

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis et son homologue sud-coréen Song Young-Moo lors d'une conférence de presse commune samedi à Séoul.
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis et son homologue sud-coréen Song Young-Moo lors d'une conférence de presse commune samedi à Séoul.
SDA

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a prévenu samedi que la Corée du Nord s'exposerait à "une réaction militaire massive" si elle utilisait l'arme nucléaire. "Toute attaque contre les Etats-Unis ou contre nos alliés sera vaincue", a déclaré James Mattis.

Le chef du Pentagone était en visite en Corée du Sud, alliée des Etats-Unis. "Tout usage d'armes nucléaires par le Nord suscitera une réaction militaire massive, efficace et écrasante", a prévenu le responsable américain lors d'une conférence de presse conjointe à Séoul avec son homologue sud-coréen Song Young-Moo.

Washington "n'accepte pas une Corée du Nord nucléaire", a rappelé le secrétaire à la Défense. M. Mattis n'a pas spécifié quel type d'usage de l'arme nucléaire entraînerait une réaction militaire américaine. Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-Ho a déclaré en septembre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU que son pays pourrait tester une bombe nucléaire au-dessus de l'océan Pacifique.

La tension reste très élevée dans la péninsule coréenne depuis que le régime de Pyongyang a effectué son sixième essai nucléaire et procédé à plusieurs tests de missiles balistiques théoriquement capables d'atteindre le territoire continental des Etats-Unis.

Mattis dans la zone démilitarisée

Le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un et le président américain Donald Trump ont régulièrement échangé des menaces guerrières verbales et des insultes personnelles. Une déclaration énigmatique de M. Trump affirmant début octobre qu'"il n'y a qu'une seule chose qui marchera" avec la Corée du Nord a relancé les spéculations sur la possibilité d'un conflit armé.

M. Trump doit effectuer sa première visite présidentielle en Corée du Sud les 7 et 8 novembre, dans le cadre d'une tournée asiatique qui le mènera aussi au Japon, en Chine, au Vietnam et aux Philippines. Le président des Etats-Unis doit notamment prononcer un discours au parlement sud-coréen et visiter une base militaire américaine.

M. Mattis a assuré samedi que la diplomatie restait "le mode d'action préféré" des Etats-Unis pour résoudre la crise. Mais "nos diplomates sont le plus efficace lorsqu'ils sont soutenus par une force militaire crédible", a-t-il ajouté. Il s'est rendu vendredi dans la zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées, où il a déclaré que les Etats-Unis souhaitaient une "solution diplomatique" à la crise.

Retour à la page d'accueil