Royaume-Uni Coronavirus: le Royaume-Uni passe le cap des 100'000 morts

ATS

26.1.2021 - 18:25

Le Royaume-Uni est devenu mardi le premier pays européen à franchir le seuil des 100'000 morts du Covid-19. Ce chiffre confirme l'ampleur de la crise pour ce pays qui place tous ses espoirs dans la vaccination.

Selon le bilan quotidien du ministère de la Santé, 1631 décès supplémentaires dans les 28 jours suivant un test positif ont été enregistrés, portant le bilan total à 100'162 morts.

Comme ailleurs dans le monde, ce nombre est probablement sous-évalué: le nombre de morts où le Covid-19 est mentionné sur le certificat de décès comme cause suspecte, recensé par les organismes officiels de statistiques, dépassait 104'000 à la mi-janvier.

«Pic des morts» encore attendu

Si le nombre de contaminations, qui frôle les 3,7 millions (+20'089 en 24 heures), a amorcé un reflux grâce au nouveau confinement, «le pic des morts» doit encore arriver, a prévenu le médecin-chef pour l'Angleterre, Chris Whitty, vendredi.

Le Royaume-Uni, actuellement reconfiné, fait face à sa troisième vague de la pandémie de coronavirus (image d'illustration).
Le Royaume-Uni, actuellement reconfiné, fait face à sa troisième vague de la pandémie de coronavirus (image d'illustration).
ATS

Le premier mort avait été annoncé le 5 mars 2020. Le compteur n'a cessé de tourner depuis, avec un record de 1820 victimes le 20 janvier dernier.

Johnson critiqué

Depuis le début, le conservateur Boris Johnson est accusé d'avoir sous-estimé l'ampleur de la crise, confiné trop tard et déconfiné trop vite et trop fort pendant l'été, ignorant l'avis des scientifiques.

Au printemps, son gouvernement s'était finalement résolu à drastiquement durcir les restrictions, à l'instar d'autres pays européens, après une étude alarmiste annonçant des centaines de milliers de morts si aucune mesure n'était prise.

Les autorités sanitaires avaient alors estimé que si le nombre de morts pouvait être contenu sous la barre des 20.000, ce serait un «bon résultat».

Critiqué aussi au début pour un dépistage insuffisant et une pénurie d'équipements de protection pour les soignants, puis pour un très coûteux système de traçage des cas contacts défaillant, les autorités concentrent désormais tous leurs efforts sur la vaccination.

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