A la fin de l'hiverLes Allemands seront «vaccinés, guéris ou morts» à la fin de l'hiver
ATS
22.11.2021 - 11:28
22.11.2021, 11:28
22.11.2021, 11:34
ATS
Les Allemands seront «vaccinés, guéris ou morts» d'ici la fin de l'hiver en raison de la flambée actuelle des infections au Covid-19 dans le pays, a averti lundi le ministre de la Santé Jens Spahn.
«Vraisemblablement à la fin de l'hiver, comme on le dit parfois avec cynisme, chacun ou presque sera vacciné, guéri ou mort» en raison de la propagation du variant Delta «très, très contagieux», a jugé le ministre, appelant une nouvelle fois les Allemands à se faire vacciner «urgemment» face à une explosion des cas de coronavirus ces dernières semaines.
L'Allemagne, tout particulièrement les régions du sud et de l'est, est frappée de plein fouet par une nouvelle vague de contaminations que les experts et les responsables politiques attribuent notamment à un taux de vaccination (68%) parmi les plus faibles de l'Europe occidentale.
Face à la résurgence du virus, qui a déjà tué plus de 99.000 personnes dans le pays depuis son apparition, la chancelière sortante Angela Merkel et son probable successeur Olaf Scholz ont décidé jeudi de durcir les restrictions pour les non-vaccinés tout en excluant une vaccination obligatoire de l'ensemble de la population.
«Situation très, très difficile dans de nombreux hôpitaux»
«Nous avons actuellement une quatrième vague, nous avons une situation très, très difficile dans de nombreux hôpitaux en Allemagne», a souligné M. Spahn lors d'une conférence de presse.
«Nous voyons cette vague se propager peu à peu vers l'ouest», a-t-il ajouté alors que des services de soins intensifs d'établissements hospitaliers arrivent à saturation notamment en raison du manque de personnel.
Ces derniers jours, l'Allemagne a recensé des nombres d'infections inégalés depuis le début de la pandémie, dépassant la semaine dernière le seuil de 65.000 en 24 heures. Lundi le taux d'incidence sur 7 jours était de 386,5, un record.
Angela Merkel, qui s'apprête à quitter le pouvoir, a déploré une quatrième vague «hautement dramatique» alors que les dirigeants allemands ont préconisé de limiter drastiquement la vie sociale des non-vaccinés.