Hong Kong Crainte de nouveaux incidents à Hong Kong

ATS

27.7.2019 - 06:51

Le mouvement de protestation à Hong Kong est parti du rejet d'un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine. Il s'est depuis élargi (archives).
Le mouvement de protestation à Hong Kong est parti du rejet d'un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine. Il s'est depuis élargi (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO

Hong Kong se préparait samedi à de nouveaux incidents, avant un rassemblement interdit organisé en réponse à l'agression le week-end dernier de militants pro-démocratie par des hommes soupçonnés d'appartenir à des triades. Quarante-cinq personnes avaient été blessées.

Elles ont été passées à tabac dimanche dernier dans une station et une rame de métro par des hommes vêtus de t-shirts blancs, armés de battes et de bâtons, alors qu'elles rentraient chez elles après une manifestation.

De nombreuses voix se sont élevées pour critiquer la police de ce territoire revenu en 1997 dans le giron chinois, accusée d'avoir mis plus d'une heure pour arriver sur place, malgré les appels à l'aide des personnes prises pour cibles.

Pire crise

Hong Kong, haut lieu de la finance internationale, est plongé dans la pire crise de son histoire récente, avec de gigantesques manifestations pacifiques contre le gouvernement, mais aussi des affrontements sporadiques entre contestataires radicaux et policiers.

Le mouvement est parti du rejet d'un projet de loi désormais suspendu visant à autoriser les extraditions vers la Chine. Il s'est ensuite élargi à des revendications plus larges de réformes démocratiques, dont l'instauration du suffrage universel.

Le rassemblement interdit se tiendra à Yuen Long, là où se sont produites les attaques de dimanche dernier. Cette ville se situe dans les nouveaux territoires, près de la frontière avec la Chine, où les gangs et les comités ruraux pro-Pékin sont très influents.

Une autre manifestation est prévue dimanche, dans un district de Hong Kong, où la police anti-émeute avait tiré la semaine dernière des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des manifestants qui s'en étaient pris au bureau de liaison du gouvernement chinois à Hong Kong.

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