Ils demandent un cessez-le feu Des militants juifs occupent la statue de la Liberté à New York

ATS

7.11.2023 - 06:39

Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu. Ils ont dénoncé un «bombardement génocidaire de civils palestiniens à Gaza».

Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu. (image d'illustration)
Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu. (image d'illustration)
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Vêtus de tee-shirts noirs frappés des slogans «des juifs demandent un cessez-le-feu maintenant» ou «pas en notre nom», quelques centaines de jeunes ont déployé des banderoles «le monde entier regarde» et «les Palestiniens devraient être libres» au pied du socle de l'emblématique monument symbole de New York.

«Les fameux mots de notre ancêtre juive [la poétesse américaine du XIXe siècle, ndlr] Emma Lazarus gravés sur ce monument nous obligent à agir pour soutenir les Palestiniens de Gaza qui aspirent à vivre libres», a déclaré dans un communiqué Jay Saper de l'organisation Jewish Voice for Peace (JVP).

«Nous devons hurler plus fort»

Un communiqué du groupe Institute for Middle East Understanding (IMEU) exige «la fin du bombardement génocidaire par Israël de civils palestiniens à Gaza».

«Tant que la population de Gaza crie, nous devons hurler plus fort, quelles que soient les tentatives pour nous réduire au silence», s'est exclamée la photographe américaine Nancy Goldin, également en présence d'élus locaux de New York, dont une partie est très ancrée à gauche.

La mégapole américaine est secouée depuis un mois par des manifestations en faveur d'Israël et pro-palestiniennes. Peuplée de quelque deux millions de juifs et des centaines de milliers de musulmans, New York a échappé pour l'instant aux violences, mais les tensions sont palpables, notamment sur les campus universitaires comme Columbia.