Plusieurs milliers de Libyens, dont certains arborant un gilet jaune, ont de nouveau manifesté vendredi sur la place principale de Tripoli. Ils dénoncent l'offensive militaire du maréchal Khalifa Haftar et la France qu'ils accusent de le soutenir.
Des rassemblements similaires, reprenant le vêtement devenu le symbole d'une contestation lancée en France depuis mi-novembre contre le gouvernement et le président français Emmanuel Macron, s'étaient déjà tenues mardi et vendredi dernier sur l'emblématique place des Martyrs de la capitale libyenne.
Munis de drapeaux libyens rouge-noir-vert et scandant «Libye! Libye!«, les partisans des forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, ont crié leur opposition au maréchal Haftar qui a lancé le 4 avril une offensive sur Tripoli. Depuis cette date, les troupes de M. Haftar affrontent les forces pro-GNA au sud de la ville et les combats ont fait au moins 278 tués, 1332 blessés et 38'900 déplacés, selon l'ONU.
Les partisans du GNA accusent le maréchal Haftar de vouloir instaurer une «dictature militaire». Les manifestants ont brandi des portraits du maréchal frappés de la mention «Wanted» («Recherché» en anglais) et ceux, barrés d'une croix rouge, du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du roi Salmane d'Arabie Saoudite qui le soutiennent ouvertement.
«Nous voulons un gouvernement civil»
Ils ont également piétiné et brûlé un portrait d'Emmanuel Macron, ainsi qu'un drapeau français en papier, ont constaté des journalistes de l'AFP. «Surpris par la conduite de la France face à l'attaque de Tripoli», ont dit certaines pancartes, écrites en français. Les manifestants accusent la France de cautionner, au moins tacitement, l'offensive du maréchal Haftar, ce que Paris dément.
«Je veux dire à M. Macron de ne pas toucher à la Libye et je demande à nos amis en France, amoureux de la liberté, de nous aider. Macron soutient les milices, il soutient Haftar, et nos enfants meurent tous les jours», a affirmé à l'AFP Jamal, un manifestant.
«Nous sommes les fils de Tripoli et ici, ce sont les fils de la Libye, venus pour envoyer un message: dire non à un régime militaire, non à l'attaque de Haftar. Nous avons fait une révolution (en 2011) pour avoir un gouvernement civil», a ajouté Abou Omar.
La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.
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