Péninsule coréenne Dialogue sur le nucléaire nord-coréen

ATS

4.10.2019 - 00:29

Le dialogue sur le désarmement nucléaire de la péninsule coréenne est au point mort depuis l'échec du sommet Hanoï à la fin février entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Le dialogue sur le désarmement nucléaire de la péninsule coréenne est au point mort depuis l'échec du sommet Hanoï à la fin février entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Source: KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI

Le président américain Donald Trump veut continuer les négociations avec la Corée du Nord, malgré une nouvelle escalade de Pyongyang dans ses essais de missiles. Les discussions sont sur le point de reprendre après des mois d'impasse.

«Ils veulent discuter et nous allons prochainement discuter avec eux», a affirmé jeudi le président des Etats-Unis, toujours en quête d'un succès diplomatique majeur. Une équipe de négociateurs nord-coréens est arrivée en fin de journée jeudi en Suède, où ces nouveaux pourparlers sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord doivent débuter d'ici à la fin de la semaine.

Lors d'une étape à Pékin, l'émissaire nord-coréen Kim Myong-gil, accompagné de trois autres responsables de son pays, a confirmé se rendre «à des négociations de niveau opérationnel avec les Etats-Unis», selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. «Je fonde de grandes attentes et je suis optimiste», a-t-il ajouté.

Le dialogue est au point mort depuis l'échec du sommet Hanoï à la fin février entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Encore la semaine dernière, un diplomate asiatique décrivait à l'AFP un gouvernement américain réduit à attendre que Pyongyang se manifeste.

«Missile à capacité nucléaire»

Le signal est finalement intervenu mardi, quand la diplomatie nord-coréenne a annoncé la reprise des discussions pour cette fin de semaine. Mais 24 heures après ce message positif, la Corée du Nord tirait un nouveau missile balistique mer-sol, après avoir déjà multiplié les essais de missiles de courte portée ces derniers mois.

L'agence officielle nord-coréenne a expliqué que ce «nouveau type de missile balistique», présenté comme un Pukguksong-3, avait été lancé d'un sous-marin. Le Pentagone a estimé que ce «missile balistique de courte à moyenne portée» avait plutôt été tiré d'une plate-forme marine.

Il s'agit en tout cas de loin de l'acte de provocation le plus fort depuis le début de la détente avec les Etats-Unis en 2018. S'il devient opérationnel, le nouveau missile fera monter d'un cran la menace nucléaire nord-coréenne, car Pyongyang pourrait porter sa base d'action bien au-delà de la péninsule coréenne.

Ankit Panda, de la fédération des scientifiques américains, a présenté le projectile comme le missile nord-coréen à combustible solide à la plus longue portée. Pour lui, il constitue «sans aucun doute le premier essai de missile à capacité nucléaire depuis novembre 2017».

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