138 otages encore retenusDiscussions entre USA, Egypte, Israël et Qatar sur une trêve à Gaza
ATS
28.1.2024 - 17:11
Des contacts avaient lieu dimanche à Paris entre le directeur de la CIA William Burns et de hauts responsables de l'Egypte, du Qatar et d'Israël, afin de discuter d'un accord de trêve dans la guerre à Gaza, ont indiqué des sources proches des participants à ces réunions.
Keystone-SDA
28.01.2024, 17:11
ATS
Ces quatre pays avaient également des contacts avec les autorités françaises, selon les mêmes sources, l'objectif étant de progresser vers un accord comprenant une trêve dans les combats et la libération des otages détenus par le Hamas.
Une source sécuritaire avait indiqué vendredi à l'AFP que le président américain Joe Biden allait dépêcher à Paris le directeur de la CIA pour des discussions «dans les tout prochains jours» avec ses homologues israélien et égyptien, ainsi que le Premier ministre qatari.
Ces réunions, qui se déroulent sur divers formats, ont commencé samedi et se poursuivaient dimanche.
Le président américain Joe Biden a discuté en fin de semaine avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, des «derniers événements en Israël et à Gaza, y compris des efforts de libération des otages enlevés par le Hamas», avait annoncé vendredi la Maison Blanche, tout en assurant qu'aucune annonce «imminente» n'était à prévoir.
Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre contre Israël, selon les autorités israéliennes. Une centaine a été libérée fin novembre lors d'une trêve en échange de prisonniers palestiniens et 132 otages sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 28 seraient morts.
A propos des pistes d'accord en discussion à Paris, le New York Times évoque une première trêve de 30 jours devant permettre la libération des femmes, des otages les plus âgés et des blessés. Pendant cette période, selon le journal américain, les parties négocieraient les détails d'une seconde phase devant durer également 30 jours et permettre la libération des hommes et des soldats.
L'accord comprendrait aussi la libération de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, selon le New York Times.