L'enquête russe terminée, Donald Trump passe à la contre-attaque: son gouvernement a annoncé mercredi vouloir se pencher sur sa genèse pour vérifier si le FBI n'avait pas «espionné» illégalement la campagne du milliardaire républicain.
Les investigations sur une possible collusion entre Moscou et l'entourage de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2016 étaient «une tentative de coup d'Etat», a lancé le président américain lors d'un échange avec des journalistes dans les jardins de la Maison Blanche.
«L'enquête a commencé illégalement. Tout cela était une arnaque. Tout. Avec des policiers véreux, des gens mauvais», a tempêté le président républicain, en promettant de rendre coup pour coup. «Pourquoi contre-attaquer? Parce que je sais à quel point tout était illégal. C'était une mascarade!«, a-t-il insisté.
«Espionner une campagne est grave»
Quelques instants plus tard, son ministre de la Justice, Bill Barr, révélait qu'il cherchait «à rassembler toutes les informations» disponibles sur «les origines et la conduite des activités de renseignement contre la campagne Trump en 2016».
«Je pense que de l'espionnage a eu lieu. La question est de savoir si c'était justifié. Je ne dis pas que cela ne l'était pas, mais je dois vérifier», a-t-il ajouté lors d'une audition au Sénat. «Espionner une campagne politique est grave», a-t-il poursuivi, sans vouloir en dire plus sur les raisons de son «inquiétude».
Ses accusations ont été vivement critiquées par l'opposition démocrate. «Perpétuer les théories du complot n'est pas du niveau du ministère de la Justice», a notamment tweeté Chuck Schumer, le leader des démocrates au Sénat. «Ce type de discours partisan peut plaire à Donald Trump (...) mais porte un nouveau coup à nos institutions démocratiques», a ajouté le représentant Adam Schiff.
Abus de pouvoir
La police fédérale américaine (FBI) avait ouvert dès juillet 2016 une enquête sur les ingérences de Moscou dans la campagne présidentielle avant de s'intéresser aux contacts entre l'entourage du candidat républicain et la Russie.
Les responsables du FBI ont toujours déclaré avoir agi sur la base des éléments à leur disposition et sans motivation politique. Mais Donald Trump a dénoncé sans relâche une «chasse aux sorcières» menée par des démocrates n'ayant pas digéré sa victoire à la présidentielle.
Pour garantir une enquête indépendante, l'ancien chef du FBI Robert Mueller, un homme unanimement respecté, avait été nommé en mai 2017 procureur spécial en charge d'examiner les soupçons pesant sur le président. Après 22 mois d'investigations scrupuleuses et discrètes, il a rendu le 22 mars son rapport final à Bill Barr, qui a révélé ses principales conclusions deux jours plus tard.
Le président exonéré
Selon le ministre, le rapport exonère le président de tous les soupçons de collusion et ne contient pas d'éléments justifiant des poursuites pour entrave à la justice. Depuis, Donald Trump crie victoire et se dit totalement blanchi, même s'il a assuré mercredi ne pas avoir lu le rapport final de Robert Mueller.
Celui-ci devrait être rendu public d'ici une semaine dans une version expurgée de certaines informations sensibles ou compromettantes, a promis Bill Barr. En parallèle, le ministre de la Justice est en train de monter une équipe pour «vérifier s'il n'y a pas eu un abus de pouvoir» de la part des agences fédérales, a-t-il expliqué mardi devant une commission budgétaire du Sénat.
«Je veux être sûr qu'il n'y a pas eu d'actes de surveillance non autorisé», a-t-il dit. «Je ne pense pas seulement au FBI, mais à toutes les agences de renseignement». Pour M. Barr, «il y a probablement eu des manquements au sein d'un groupe de responsables dans les échelons supérieurs» de la police fédérale et il pourrait être nécessaire de «regarder de plus près les activités de certains anciens responsables».
En 1978, Donald Trump, à gauche, présente des plans de construction à New York.
Photo: Keystone
Le 16 novembre 1990, lors d'une conférence de presse organisée à New York, Donald Trump s'exprime au sujet de l'opération qui permettra au Taj Mahal, son casino d'Atlantic City, New Jersey, de bénéficier de la protection du tribunal des faillites.
Photo: Keystone
Ivana Trump a été la première femme de Donald. Ils se sont mariés en 1977. Ivana, née dans l'ancienne République de Tchécoslovaquie, est une ancienne gloire du ski et du mannequinat. Elle est la mère des trois premiers enfants de Donald Trump.
Photo: Keystone
Marla Maples a été la deuxième épouse de Donald Trump. Une petite fille est d'ailleurs née de leur union. Tiffany Ariana Trump a vu le jour à West Palm Beach, en Floride, le 13 octobre 1993. Le couple s'est ensuite marié le 20 décembre 1993, à l'hôtel The Plaza de New York City. D'après ce qu'on dit, des milliers d'invités étaient présents.
Photo: Keystone
Donald Trump avec sa femme de l'époque Marla Maples et leur fille Tiffany.
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L'homme d'affaires a toujours adoré se faire photographier avec les participantes du concours de Miss Univers . Comme ici, en 1998, à Honolulu, Hawaï .
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Donald Trump, l'homme d'affaires. Il s'était déjà présenté une première fois aux élections présidentielles américaines en 2000. Il s'était alors porté candidat pour le «Reform Party», qu'il souhaitait représenter dans la course à la Maison-Blanche. Cependant, Donald Trump avait fini par retirer sa candidature quelques mois plus tard.
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Trump s'est également frotté au monde de la boxe. En 2002, il dévoile fièrement le prix du vainqueur lors d'une conférence de presse donnée à Atlantic City.
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Donald Trump aime attirer l'attention sur lui. Ici, en 2004, il effectue le premier lancer de balle lors d'un match de baseball opposant les Astros de Houston aux Yankees de New York.
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Donald Trump plaisante avec le président équatorien Lucio Guitierrez pendant l'élection de Miss Univers, organisée à Quito en 2004. Donald Trump a revendu l'ensemble de ses parts du concours de beauté en 2015.
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Melania, née Knauss, est sa troisième épouse. Les deux tourtereaux se sont mariés en 2005. Ce cliché a été pris à New York en 2004.
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Offensif et sans pitié face à l'échec – voilà comment se présente Donald Trump. Ici, lors d'une visite du légendaire «St. Andrews Golfclub» en Écosse, en avril 2006.
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«You're fired» (T'es viré!), telle était la célèbre réplique de Donald Trump dans l'émission télévisée «The Apprentice». Le programme a reçu de nombreux prix. Ici, Donald Trump participe aux Emmy Awards en compagnie de sa femme Melania
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Donald Trump a toujours voulu s'essayer à de nouveaux domaines d'activité. Ici, en tentant de damer le pion au célèbre jeu du Monopoly avec son Trump Game.
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Ou que diriez-vous d'une petite gorgée de vodka Trump? Sans oublier le steak Trump, l'eau minérale Trump et bien d'autres produits estampillés Trump.
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Trump a reçu diverses récompenses au cours de sa carrière. En 2007, il a même inauguré son étoile sur le «Walk of Fame» d'Hollywood.
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