Officiellement investi par le parti républicain, Donald Trump a lancé lundi sa campagne pour un second mandat. Il a accusé les démocrates de vouloir «voler» l'élection présidentielle à venir.
Largement devancé dans les sondages nationaux, donné battu dans de nombreux Etats-clés, le président américain a promis, depuis Charlotte, en Caroline du Nord, une nouvelle victoire, après celle, surprise, de 2016. Pour galvaniser sa base électorale, il agite depuis plusieurs semaines, sans éléments tangibles à l'appui, le spectre de fraudes liées au vote par correspondance qui occupera une place plus importante cette année en raison du coronavirus.
«La seule façon dont ils peuvent nous priver de la victoire est si l'élection est truquée (...) Ils utilisent le Covid pour voler l'élection», a-t-il lancé lors d'un long discours décousu, au ton volontiers provocateur, au cours duquel il a vanté son bilan.
Le parti républicain a officiellement investi Donald Trump comme son candidat à la présidentielle au premier jour de la convention républicaine.
Soucieux de marquer le contraste avec Joe Biden, qui sort peu de chez lui, Donald Trump a fait le déplacement à Charlotte.
Un par un, les représentants de chacun des 50 Etats américains ont, en commençant par ordre alphabétique par l'Alabama, annoncé leur soutien au président.
Un peu plus tôt dans la matinée, le vice-président Mike Pence avait également été redésigné par son parti comme candidat à la vice-présidence.
Donald Trump officiellement investi
Le parti républicain a officiellement investi Donald Trump comme son candidat à la présidentielle au premier jour de la convention républicaine.
Soucieux de marquer le contraste avec Joe Biden, qui sort peu de chez lui, Donald Trump a fait le déplacement à Charlotte.
Un par un, les représentants de chacun des 50 Etats américains ont, en commençant par ordre alphabétique par l'Alabama, annoncé leur soutien au président.
Un peu plus tôt dans la matinée, le vice-président Mike Pence avait également été redésigné par son parti comme candidat à la vice-présidence.
«Economie en jeu»
Réunis à Charlotte, les quelque 300 délégués du «Grand Old Party» représentant les 50 Etats américains ont, sans surprise, désigné l'ancien homme d'affaires comme leur candidat. Soucieux de marquer le contraste avec Joe Biden, qu'il a affublé du surnom moqueur de «Joe l'endormi», M. Trump a fait le déplacement au premier jour de la convention républicaine.
«Je me suis senti obligé de venir en Caroline du Nord», a-t-il expliqué. «Nous avons fait cela par respect pour la Caroline du Nord et je pense que vous vous en souviendrez le 3 novembre», a-t-il ajouté, soulignant que son adversaire, lui, ne s'était pas rendu à Milwaukee, dans le Wisconsin.
Cette grand-messe du parti républicain, comme son pendant démocrate qui vient de s'achever, sera, à l'exception de cette première journée, majoritairement virtuelle pour cause de pandémie.
Le vice-président Mike Pence a également été à nouveau désigné par son parti comme candidat à la vice-présidence. «L'Amérique a besoin de quatre ans de plus de Donald Trump à la Maison Blanche», a-t-il lancé lors d'une brève allocution.
«J'ai entendu la semaine dernière que la démocratie était en jeu», a-t-il lancé, en référence à une expression plusieurs fois utilisée par les démocrates lors de leur convention. «Mais nous savons tous que l'économie est en jeu, la loi et l'ordre sont en jeu».
Affaire de famille
Cette convention républicaine sera d'abord une affaire de famille pour le président américain. Au-delà de sa femme Melania, ses quatre enfants adultes feront partie des intervenants qui s'exprimeront à la tribune: Donald Jr, Eric, Tiffany et Ivanka.
Donald Trump table sur une convention «très optimiste et gaie», selon son équipe de campagne. Mais les premiers propos du président américain à Charlotte, évoquant la possible «mort du rêve américain» si les démocrates l'emportaient, ont d'entrée donné une tonalité plus sombre.
L'objectif est aussi de défendre son bilan, au moment où il est malmené pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 et où sa carte maîtresse, la bonne santé de l'économie, n'est plus un atout. Est notamment prévue l'intervention de Tanya Weinreis, gérante d'un café dans le Montana, qui a bénéficié d'un prêt fédéral au printemps pour faire face aux conséquences de la pandémie sur son activité.
La convention s'est aussi assuré la présence de plusieurs orateurs afro-américains, pour tenter de rallier une partie de l'électorat noir qui lui est globalement hostile. Parmi eux figure Tim Scott, seul sénateur républicain noir.
Evasif sur son programme
Mais le 45e président de l'histoire est aussi attendu sur son programme pour les quatre années à venir. Interrogé sur ce thème dimanche soir sur Fox News, il est, une nouvelle fois, resté très évasif. S'il était réélu, que ferait-il différemment? «Je renforcerais ce que j'ai déjà fait et je ferais de nouvelles choses», a-t-il simplement répondu.
Jeudi, lors d'un discours dans les jardins de la Maison Blanche, le milliardaire acceptera officiellement, et pour la deuxième fois, la nomination de son parti.
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