Les espions chinois écoutent régulièrement les conversations que le président américain Donald Trump tient sur des lignes non sécurisées. Pékin se sert des informations recueillies pour tenter d'influencer la politique américaine, affirme mercredi le New York Times.
Plusieurs représentants de l'administration Trump ont déclaré ces dernières semaines que la Chine menait une campagne sans précédent pour influencer l'opinion publique américaine à l'approche des élections de mi-mandat le 6 novembre et représentait la plus grande menace à long terme pour le contre-espionnage américain.
En septembre, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Donald Trump a accusé Pékin de chercher à faire perdre le Parti républicain lors des "midterms" en raison de la politique commerciale hostile à la Chine déployée par le président américain. Son vice-président Mike Pence a lui dénoncé l'attitude "malveillante" de la Chine.
Le New York Times, citant d'anciens et d'actuels membres de l'administration américaine, rapporte que les conseillers de Donald Trump lui répètent souvent que les appels passés via ses téléphones portables ne sont pas sécurisés. Le président américain refuse toutefois de s'abstenir de les utiliser.
Précieux bavardages
Pékin a développé une approche sophistiquée, utilisant les bavardages de Donald Trump avec ses amis pour déterminer ce que Trump pense, à qui il prête une attention particulière et ainsi influencer au mieux le président américain, écrit le journal.
La Chine espère ainsi disposer d'éléments lui permettant d'empêcher une nouvelle escalade de la guerre commerciale avec les Etats-Unis, ajoute le NYT. Le gouvernement chinois s'appuie notamment sur des hommes d'affaires chinois pour qu'ils relaient son argumentaire auprès de proches de Donald Trump.
Selon le journal, c'est grâce à des sources au sein de gouvernements étrangers et en interceptant des appels que les agences du renseignement américain ont appris que la Chine et la Russie écoutaient les conversations téléphoniques de Donald Trump. Aucun commentaire n'a été effectué par la Maison Blanche sur les informations rapportées par le New York Times.
Donald Trump est l’un des rares chefs d’État à faire très régulièrement la une des journaux: connu pour son comportement anticonformiste, le président américain est aussi un fervent adepte des tweets. Bluewin revient sur ses dix faux pas les plus embarrassants.
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images
Donald Trump est réputé pour sa poignée de main. L’accueil réservé au Premier ministre japonais Shinzo Abe a marqué les esprits. Pendant 19 longues secondes, Trump a secoué vigoureusement la main du chef du gouvernement japonais qui, visiblement gêné, a regardé autour de lui comme pour appeler à l’aide.
Photo: Keystone
Finalement, la chancelière allemande Angela Merkel a peut-être eu de la chance lorsque Trump a refusé de lui serrer la main lors de sa première visite à la Maison-Blanche, malgré l’insistance des journalistes. Le fait que Merkel lui demande poliment: «Voulez-vous qu’on se serre la main?» n’a rien changé. Le monde entier s’est demandé si Trump avait eu un moment d’égarement ou s’il avait refusé intentionnellement cette poignée de main.
Photo: DPA
Peut-on dire que le mariage entre Melania et Donald Trump est une réussite? Si l’on se fie à une scène lors de la prestation de serment du président, absolument pas. On y voit Trump se tourner brièvement vers son épouse Melania, qui lui adresse un sourire forcé. Dès que Trump se détourne, son faux sourire disparaît et cède la place à un regard triste et résigné. On ne peut pas parler de grand amour.
Photo: Thierry Chesnot/Getty Images
Même si le président français Macron et Trump sont politiquement à des années-lumière l’un de l’autre, le courant passe plutôt bien entre les deux hommes. Trump apprécie le Français et n’a pas hésité à le lui montrer à sa façon lors d’une visite officielle. Face aux journalistes présents, Trump a entrepris de balayer les pellicules du costume de son invité, croyant bon d’ajouter: «Nous devons le rendre impeccable, il est impeccable». Une scène étrange, qui a suscité de nombreux commentaires.
Photo: Keystone
Avant l’épisode du balayage de pellicules, Trump avait déjà mis Macron dans l’embarras une première fois. En juin 2017, lors d’une visite à Paris, Trump avait d’abord longuement dévisagé Brigitte Macron, alors âgée de 64 ans, avant de déclarer haut et fort devant les caméras qu’elle était «drôlement bien conservée». Pas très diplomate, tout cela.
Photo: Andrew Cowan / Scottish Parliament / Getty Images
Deux semaines se sont écoulées avant que Trump n’arrive enfin sur l’île totalement dévastée de Porto Rico, dans les Caraïbes, après le passage de l’ouragan Maria. Là, il s’est montré accessible et proche des gens. Se présentant comme le Bon Samaritain venu apporter son aide en situation d’urgence, Donald Trump a participé à une distribution de produits de première nécessité, au cours de laquelle il a lancé des rouleaux d’essuie-tout à une foule visiblement perplexe.
Photo: Keystone
Le tempérament explosif de Trump et son manque de goût pour le détail se reflètent également dans ses tweets notoires. Ses fautes d’orthographe inouïes font pleurer de rire la moitié de la planète. En mai 2017, un tweet en pleine nuit du président avec le mot «covfefe» a suscité bien des interrogations ...
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images
Pendant des heures, aucune correction. Trump dormait probablement sur ses deux oreilles, tout comme l’équipe de communication de la Maison-Blanche. Au petit matin, c’est un Trump débordant d’humour qui a posté un autre tweet en demandant: «Who can figure out the true meaning of "covfefe"??? Enjoy!» («Qui va trouver la véritable signification de "covfefe"? Amusez-vous bien!»).
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images
De nombreuses personnes ont assisté à l’investiture de Trump. Moins toutefois que pour l’investiture de son prédécesseur Barack Obama, comme on peut le voir sur les photos aériennes prises à l’époque. Mais pourquoi se soucier de la réalité lorsqu’on peut faire autrement? Trump et son équipe de communication ont laissé entendre que personne avant lui n’avait rassemblé une telle foule lors d’une cérémonie d’investiture.
Photo: Chung Sung-Jun / Getty Images
En mai 2017, lors d’une réunion des chefs d’État au siège de l’OTAN à Bruxelles, Trump a poussé sans ménagement le Premier ministre du Monténégro, Dusko Markovic, pour se mettre au premier rang. Un grand classique pour le président américain.
Photo: Keystone
Les situations embarrassantes ont commencé bien avant l’investiture du président américain. La liste de ses dérapages verbaux est aussi longue que la Grande Muraille de Chine. Lors des élections présidentielles de 2016, un terrible enregistrement d’une conversation entre le multimilliardaire et un journaliste datant de 2005 a été mis au jour ...
Photo: Sean Gallup / Getty Images
«Grab them by the pussy. And then you can do anything», déclarait alors Trump au journaliste, se vantant de ses «talents de conquérant» auprès des femmes. En d’autres termes: «Attrapez-les par le sexe et vous pouvez faire tout ce que vous voulez.» Le futur président des Etats-Unis est alors âgé de 59 ans. Sans commentaire.
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