Diplomatie Le «quad» de  l'Otan va s'entretenir sur l'Afghanistan 

ATS

14.4.2021 - 12:18

Les diplomaties américaine, française, britannique et allemande vont s'entretenir mercredi à Bruxelles de la situation en Afghanistan. Elles vont aussi évoquer l'aggravation des tensions entre l'Ukraine et la Russie et les négociations nucléaires avec l'Iran.

Keystone-SDA

Ces entretiens interviennent alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouve à Bruxelles (archives).
Ces entretiens interviennent alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouve à Bruxelles (archives).
ATS

Lors de cette réunion du «quad» de l'Otan, «les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Allemagne ainsi qu'un représentant français se rencontreront» et «le thème principal des discussions sera l'Afghanistan, ainsi que les développements actuels à la frontière entre l'Ukraine et la Russie et sur l'accord nucléaire avec l'Iran», selon un communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères.

Ces entretiens interviennent alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin se trouvent à Bruxelles pour des consultations par visioconférence avec leurs homologues de l'Otan.

Fin de mission?

L'Alliance doit décider si les conditions sont réunies pour mettre un terme à sa mission «Resolute Support» en Afghanistan ou si cette présence militaire de 9600 militaires de 36 pays doit être maintenue.

Selon un responsable américain, Joe Biden a décidé que les troupes américaines resteraient en Afghanistan au-delà du 1er mai mais partiraient «sans conditions» d'ici le 11 septembre.

Les soldats de l'Otan engagés en Afghanistan vont probablement se retirer en septembre, comme les troupes américaines, a indiqué mercredi la ministre allemande de la Défense.

Les Alliés cherchent aussi à élaborer une réponse à Moscou pour tenter de désamorcer un nouveau conflit en Ukraine.

Nucléaire iranien

L'Iran a par ailleurs annoncé mardi un bond spectaculaire de ses activités d'enrichissement d'uranium au seuil de 60%, qui marquerait une étape inédite dans la violation de ses engagements, au moment où des discussions internationales sont en cours pour tenter de relancer l'accord de 2015 limitant le programme nucléaire du pays.

La France a condamné ce «développement grave», estimant qu'il nécessitait «une réponse coordonnée» des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire.