Les Femen criaient et arboraient notamment sur leurs poitrines nues le texte : «ce n'est pas du patriotisme, c'est du fascisme».
Les Femen portaient aussi sur elles le slogan anti-franquiste «No pasarán». Elles ont été interpellées par la police.
Les partisans du parti d'extrême droite espagnole Vox ont hué les Femen qui se sont invitées sur la scène pour dénoncer les idées de la formation.
Femen à Vox: «ce n'est pas du patriotisme»
Les Femen criaient et arboraient notamment sur leurs poitrines nues le texte : «ce n'est pas du patriotisme, c'est du fascisme».
Les Femen portaient aussi sur elles le slogan anti-franquiste «No pasarán». Elles ont été interpellées par la police.
Les partisans du parti d'extrême droite espagnole Vox ont hué les Femen qui se sont invitées sur la scène pour dénoncer les idées de la formation.
Le dernier meeting du parti d'extrême droite espagnol Vox a été perturbé vendredi à Madrid par des militantes des Femen, à deux jours des élections législatives. Les femmes criaient et arboraient le texte : «ce n'est pas du patriotisme, c'est du fascisme».
Avec le slogan anti-franquiste «No pasarán» («Ils ne passeront pas») inscrit sur leurs poitrines nues, trois militantes féministes ont réussi à monter sur la scène de la place Colomb de la capitale, avant l'arrivée du leader de Vox, Santiago Abascal, pour son dernier rendez-vous électoral avec ses soutiens.
Les Femen ont été interpellées par la police et emmenées hors de la scène sous les huées des partisans de Vox, en début de soirée.
Encore confidentiel il y a un an, Vox a fait irruption sur la scène politique espagnole en décembre lors d'élections régionales en Andalousie (sud), obtenant près de 11% des voix et 12 sièges au parlement régional.
Violences sexistes
Vox pourrait entrer en force à la chambre des députés dimanche. Il est crédité d'une trentaine de sièges et d'environ 10% des voix dans les sondages.
Anti-immigration et ultranationaliste, Vox a également marqué la campagne par ses positions virulentes contre le féminisme, rompant un consensus politique en Espagne autour de la loi contre les violences sexistes en affirmant qu'elle «criminalise» les hommes.
La formation populiste, qui compte parmi ses candidats des généraux à la retraite défenseurs du franquisme, s'oppose notamment à l'avortement, au mariage entre personnes du même sexe et à l'euthanasie.
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