Présidentielle au Brésil Fernando Haddad dans la tourmente

ATS

28.10.2018 - 00:01

Le dernier sondage, diffusé jeudi, crédite le candidat de l'extrême droite à la présidentielle brésilienne Jair Bolsonaro de 56% des intentions de vote. Fernando Haddad en obtient 44%.
Le dernier sondage, diffusé jeudi, crédite le candidat de l'extrême droite à la présidentielle brésilienne Jair Bolsonaro de 56% des intentions de vote. Fernando Haddad en obtient 44%.
Source: KEYSTONE/AP/ERALDO PERES

Les chances de Fernando Haddad, candidat du Parti des travailleurs (PT) qui sera opposé dimanche à Jair Bolsonaro au second tour de la présidentielle brésilienne, se sont encore amenuisées. Le chef de file du centre gauche a refusé de se désister en sa faveur.

Ciro Gomes, ancien gouverneur de l'Etat du Ceará, est arrivé en troisième position lors du premier tour, le 7 octobre. Samedi, il a annoncé dans une dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux qu'il ne prendra pas parti.

Son soutien aurait pu entretenir les espoirs de Fernando Haddad, qui a comblé une partie de son retard sur le candidat d'extrême droite dans les intentions de vote.

Le dernier sondage de l'institut Datafolha, diffusé jeudi, crédite l'ancien militaire de 56% des intentions de vote, alors qu'il en obtenait 59% une semaine plus tôt. Le candidat du PT passe pour sa part de 41% à 44%. Au premier tour, Jair Bolsonaro a obtenu 46% des voix, Fernando Haddad 29% et Ciro Gomes 12%.

"Bonnes nouvelles"

"Il est impossible de dire à ce stade s'il y a un mouvement continu des votes de Bolsonaro vers Haddad qui se poursuivra jusqu'à l'élection de dimanche", analyse Mauro Paulino, directeur de l'institut Datafolha. Un dernier sondage est attendu ce samedi soir.

Fernando Haddad, qui a remplacé l'ex-président Lula, condamné à douze ans de prison pour corruption et déclaré inéligible, a exprimé sa confiance cette semaine.

"J'ai de bonnes nouvelles pour vous", a-t-il tweeté jeudi après la diffusion du sondage Datafolha. "Bolsonaro disait dimanche dernier qu'il allait balayer l'opposition. Eh bien, il n'aura pas d'opposition, parce qu'il ne gouvernera pas. Nous allons l'emporter."

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