Gaza Moscou demande une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU

ATS

18.10.2023 - 06:41

A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mercredi une réunion d'urgence après une frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza. Il se prononcera juste avant sur une résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Des enfants palestiniens blessés sont allongés à l'hôpital al-Shifa, après des frappes aériennes israéliennes, dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, mardi 17 octobre 2023. (AP Photo/Abed Khaled)
Des enfants palestiniens blessés sont allongés à l'hôpital al-Shifa, après des frappes aériennes israéliennes, dans la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, mardi 17 octobre 2023. (AP Photo/Abed Khaled)
KEYSTONE

«La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza», a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï. Cette réunion aura lieu mercredi à 16h00 (en Suisse), selon l'ONU

En pleine activité diplomatique sur la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité avait rejeté lundi soir une résolution proposée par Moscou pour un «cessez-le-feu humanitaire». Il était censé se prononcer dans la foulée sur un second texte présenté par le Brésil.

Biden en route pour Israël

Des diplomates avaient évoqué la date de mardi à minuit pour que le conseil se prononce sur le texte du Brésil. Alors que le président américain Joe Biden était en partance mardi soir pour Israël, des sources diplomatiques ont précisé que cette résolution brésilienne serait soumise au vote mercredi à 16h00 (en Suisse).

Le texte russe rejeté lundi appelait à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» et à un accès humanitaire «sans entrave» à la bande de Gaza en état de siège. Mais il ne désignait pas le groupe islamiste palestinien Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Le projet de résolution du Brésil condamne lui spécifiquement «les odieuses attaques terroristes du Hamas».